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Affaire Mayila : L’UFC y voit une manœuvre politicienne
Publié le jeudi 2 octobre 2014   |  Gabon Review




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Dans une déclaration lue par Léon Mbou Yembit, l’Union des Forces du Changement (UFC) dénonce «une chasse aux sorcières».

Comme on pouvait s’y attendre, l’Union des forces du changement (UFC) – regroupement auquel appartient l’Union pour la nouvelle République (UPNR), le parti de Me Louis Gaston Mayila – s’est prononcée sur la mise sous mandat de dépôt de celui-ci pour une présumée affaire de contrefaçon de billets de banque.

Les membres de l’UFC ne croient guère en la version officielle. Ils dénoncent une nouvelle affaire politique. S’exprimant par la voix de Léon Mbou Yembit, son président en exercice, l’UFC estime qu’il s’agit d’une «chasse aux sorcières contre les leaders politiques de l’opposition». Or, le procureur de la République a indiqué que Me Mayila est poursuivi pour des faits relatifs à l’exposition de billets de banques contrefaits, la non-dénonciation d’une infraction qualifiée comme un crime et d’une autre qualifiée comme délit. Autant de crimes prévus et punis par les articles 105 et 170 de Code pénal. «Me Mayila doit comparaître devant la Cour criminelle selon la procédure de crime flagrant parce que l’infraction d’exposition de faux billets de banque que nous avons retenue à son encontre est qualifiée de crime par notre Code pénal», a indiqué Sidonie Flore Ouwé, citée par Gabonactu.com. Une lecture pas du tout du goût des membres de l’UFC qui estiment que Louis-Gaston Mayila est victime d’une stratégie mûrement réfléchie visant à discréditer et neutraliser, par tous les moyens, l’opposition gabonaise.

Dans leur déclaration, les membres de l’UFC s’interrogent sur le fait que ce soit la plainte de Me Mayila qui ait déclenché l’affaire. «Si Me Mayila avait été pris la main dans le sac, pourquoi c’est sa plainte qui déclenche l’enquête ?», se demandent-ils, relevant que «de statut de plaignant, tout a été organisé pour faire de Me Mayila l’accusé et de le jeter en prison au terme d’un artifice expéditif». Ils interrogent, en outre, sur le fait que les personnes au domicile desquels le véhicule gagé par Mayila a été retrouvé «ne sont-elles pas inquiétées ?», s’interroge encore l’UFC pour qui Me Mayila est un avocat prospère doublé d’un homme d’Etat averti, nanti d’une expérience professionnelle et politique connue de tous. D’où leur dénonciation du fait que le président de l’UPNR soit placé «sous mandat de dépôt sur la foi des allégations d’escrocs notoires, de vrais faux gendarmes et magistrats ayant usé de fausses qualités, qui tentent de retourner la situation en accusant le président de l’UPNR d’être à la tête d’un réseau de fausse monnaie». Pour eux, tout ceci a des allures de «manœuvres dilatoires visant à détourner l’opinion des vraies préoccupations du peuple gabonais».

En attendant et au-delà de cette déclaration, l’UFC invite ses militants et sympathisants à se mobiliser autour de leur collègue. Et Léon Mbou Yembit d’annoncer une conférence de presse sur ce sujet le 4 octobre prochain à Montage-Sainte au domicile de Louis-Gaston Mayila. A noter que s’il est reconnu coupable Me Mayila risque, selon la loi, la réclusion criminelle à perpétuité.

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