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" Pour ce type d’infraction, Louis Gaston Mayila encourt la réclusion criminelle à perpétuité" dixit le procureur de la République
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  Gaboneco


Louis
© Nouvelles du Gabon par DR
Louis Gaston Mayila


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Le procureur de la République a révélé au cours d’une interview accordée à nos confrères de Gabonactu.com, la peine encourue par l'avocat et président de l'Union Pour la Nouvelle République (UPNR), Me Louis Gaston Mayila qui, s'il était reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés par la justice pourrait encourir la réclusion à perpétuité.

Au cours d'une interview accordée lundi 29 septembre aux journalistes de Gabonactu.com

Sidonie Flore Ouwé, le procureur de la République, affirme que Louis Gaston devra comparaitre devant la cour criminelle en procédure de crime flagrant et, si sa culpabilité était avérée, il risquerait une peine de prison à vie.


Revenant sur les évènements survenus après l'arrestation de Louis Gaston Mayila, notamment sur les protestations des avocats concernant la procédure d’arrestation de Me Louis Gaston Mayila, le procureur de la République a balayé du revers de la main les allégations des juristes. Toutefois, elle a tenu à resituer le contexte dans lequel le président de l'Union Pour la Nouvelle République (UNPR) a été arrêté.


"La loi 25/08 portant sur la profession d'avocat en son article 47 dispose qu'aucune enquête préliminaire des autorités de police, de gendarmerie et assimilés ne peuvent être menée contre l'avocat suspecté d'une infraction sans que le bâtonnier n'en soit immédiatement informé et ne soit, lui et son représentant, présents aux auditions et aux interrogatoires. Me Louis Gaston Mayila n'a pas fait l'objet d'une enquête préliminaire. Il a fait l'objet d'une enquête de flagrance" a- t-elle précisé.


"Les articles 46 et suivants du code de procédure pénale prévoient qu’en cas de crime ou de délit flagrant, l’officier de police judiciaire saisi de l’infraction en informe le Procureur de la République et procède à tous les actes et toutes les constatations utiles à la manifestation de la vérité. Il saisit tous les objets : armes et documents ayant servis à la commission de l’infraction ainsi que ce qui en est le produit. (…)

Nous avons les coupures de faux billets de banque, nous avons saisi la machine ayant servi à ces éléments ainsi que le film rendant compte du déroulement des opérations. Donc nous sommes effectivement dans les circonstances de la flagrance. Et en matière de flagrance, on ne peut pas demander aux officiers de police judiciaire ou au procureur de la République, directeur des enquêtes, de procéder comme en matière préliminaire!", a-t-elle ajouté.


Selon Sidonie Flore Ouwe, le cas Louis Gaston Mayila n'est en rien une affaire politique car ‘’la loi doit s'appliquer à tous les citoyens" conclut-elle.

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