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Indice Mo Ibrahim: le Gabon chute de 3 places
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  Gabon Review




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L’indice annuel 2014 sur la gouvernance en Afrique, publié le 29 septembre 2014, classe le Gabon à la 27e place sur 52 États avec un score légèrement inférieur à la moyenne du continent (51,5), mais supérieur à celui de la sous-région d’Afrique centrale (41,4).

Le Gabon n’a pas progressé dans le 8eme indice annuel de la gouvernance en Afrique. Sur la base des notes enregistrées dans des domaines tels que la sécurité et l’État de droit, la participation et les droits de l’homme, le développement économique durable ou le développement humain, il a totalisé 51 points soit une chute de 1,8 par rapport à 2013 où il avait engrangé 52,8.

Cette régression, qui n’a pas été sans incident sur sa position au sein de la région d’Afrique centrale, le relayant à la seconde place après Sao Tome e Principe, lui a tout de même garanti une 8e place dans la catégorie sécurité individuelle avec 56,3 points soit (+15,9). Par contre, son score le plus faible a été noté dans la catégorie gestion publique où il se situe en 40eme position sur 52 Etats avec à 41,3 soit (-2,9). La baisse la plus importante est à signaler dans la catégorie sécurité nationale (-5,0).

Concernant la sécurité et l’État de droit, notre pays occupe le 27eme rang africain avec 57,6 points/100. L’indice fait état d’une progression de 3,7 comparativement à l’année précédente. Le pays progresse également dans la catégorie Etat de droit (procédures judiciaires, indépendance de la justice, sanctions, transferts de pouvoirs et droits de propriété) où il est classé 20e avec un score de 51 en hausse de 1,3 par rapport à l’année dernière. Il gagne en points dans la rubrique redevabilité (transparence et corruption dans le secteur public, corruption au niveau du gouvernement et des agents publics, poursuite des abus de pouvoirs, détournements de fonds publics, etc.) avec 2,6 points et se classe à la 34e. Dans la catégorie sécurité individuelle (persécution politique, troubles sociaux, fiabilité des services de police, criminalité violente, etc.), le pays s’offre le 8e rang continental avec 56,3 points.

S’agissant de la participation et des droits de l’homme qui prennent également en compte l’aspect parité, le rapport indique une hausse de 1 avec 42 points et place le pays à la 33e place continentale par rapport à l’année dernière. Pour ce qui est du développement humain (protection sociale, enseignement, santé), le Gabon s’en sort avec 62,8 points et loge à la 18e place. Le pays enregistre également un gain de 0,1 point traduisant le maigre progrès en matière de développement économique durable. Il se classe à la 34e avec un total de 41,5.

Les voisins immédiats du Gabon se classent tous derrière lui. Dans la zone Cemac, le Cameroun arrive en 34e position, le Congo Brazzaville à la 41e place, la Guinée Équatoriale au 45e rang, la RDC à la 47e place, le Tchad à 49e et la Centrafrique à l’avant-dernière place du classement général (51e).

Globalement, le peloton de tête n’a pas véritablement changé, hormis le fait que le Botswana soit descendu à la 3ème place, laissant la 2ème qu’elle a occupée en 2013 au Cap- Vert. Pour la 4ème année consécutive, la 1ère place du classement est occupée par l’Île Maurice avec un score de 81, 71 points sur un total de 100, suivie, dans l’ordre, du Cap Vert (76, 59), du Botswana (76,19), de l’Afrique du Sud (73,29) et des Seychelles (73,24). «Les résultats de l’IIAG 2014 interpellent notre perception de l’état de la gouvernance africaine. Le continent africain progresse, mais l’histoire est complexe et ne correspond pas nécessairement aux stéréotypes courants. Même si le tableau général a bonne allure, restons vigilants et ne cédons pas à la complaisance », a déclaré Mo Ibrahim, président de la Fondation.

L’indice Mo Ibrahim évalue les prestations de biens et services publics délivrés aux citoyens par les pouvoirs publics et les acteurs non-étatiques à travers 88 indicateurs regroupés en 4 catégories : sécurité et souveraineté, participation et droits de l’homme, développement économique durable et développement humain. D’autres indicateurs sont pris en compte dans ces calculs : l’assainissement, l’eau et la santé publique.

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