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Les chroniques de l’Agitateur / Ministère des Affaires Etrangères : Au secours ! Ca pue !
Publié le dimanche 28 septembre 2014   |  Gaboneco




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Le bâtiment abritant le ministère des Affaires étrangères est un réel désastre grandeur nature qui contraste, hélas, avec l’éclat et la modernité de son architecture extérieure!

Si nos diplomates ont marqué le répit dans leurs mouvements d’humeur à répétition pour réclamer primes et autres avantages financiers, mouvements d’humeur souvent manifestés par l’arrêt de travail et l‘exposition au portail de toute une gamme de vestes élimées et autres chaussures usées, cela pour bien illustrer la précarité dans laquelle vivent nos diplomates, ces derniers, pourtant, prompts à hurler pour une affaire de primes, se montrent plutôt stoïques face aux pires conditions de travail qui relèvent plus de l’absurde que du bon sens.

Il fait chaud dans les bureaux. Pour avoir un peu d’air, vous n’avez d’autres choix que d’ouvrir les persiennes ou de vous munir d’un ventilateur comme dans nos mapanes de Venez-voir, Atsibi-ntsos, Derrière la prison ou Derrière l‘Hôpital.

La climatisation est défectueuse depuis belle lurette sans que cela n’ébranle la conscience de tous les derniers ministres qui sont passés par là.

Dans ce chaudron, travaillent pourtant des hommes et des femmes qui, résignés, ne semblent plus vouloir lever le petit doigt comme s’ils étaient sous envoûtement luciférien ou vampirisés par quelques forces obscures rémanentes du fait de vilaines pratiques occultes exercées nuitamment en ces lieux.

Bon, la chaleur, ce n’est pas bien grave vu que nous vivons sous les tropiques dont la caractéristique est la chaleur et l‘humidité, me diriez-vous !

Autre incongruité : les ascenseurs sont souvent en panne. C’est un peu comme la défunte Air-Gabon, ‘’Air peut-être’’ : ça marche au petit bonheur la chance. Prendre les marches, c’est à vos risques et périls car il suffit d’une marche mal négociée que vous voilà en chute libre. Il n’y a pas d’éclairage, le circuit électrique étant défectueux. Si des problèmes mécaniques expliquent les nombreuses pannes d’ascenseurs, le déficit énergétique aurait sa part de responsabilité.

Pour une énergie additionnelle dont avait besoin l’immeuble, un groupe électrique était souvent mis à contribution jusqu’à sa miraculeuse disparition. Les panneaux solaires installés sur l’esplanade du bâtiment ne sont toujours pas opérationnels pour des raisons encore inconnues.

Sans doute que les mêmes sorciers de la maison envisagent de les faire disparaitre un bon matin comme ils l’ont fait avec le groupe qui doit certainement alimenter un village d’une grosse légume du coin.



Petite anecdote pour mieux cerner le désagrément causé par cet ascenseur : un diplomate étranger en poste au Gabon, invité à prendre part à une réunion au 7ème étage avec le ministre des AE, avait rebroussé chemin car ne pouvant emprunter les marches à cause de ses rhumatismes qui torturaient violement la moelle de ses vieux os.

L’ascenseur, on peut s’en passer me diriez-vous aussi car quoi de plus normal, pour les nègres aux mollets compensés et endurcis à force de marcher sur des pistes escarpées de la forêt vierge, d’avaler des étages chaque matin.

S’il est vrai que la chaleur et l’absence d’ascenseur l’on peut s’en accommoder tant bien que mal et puis, ce n’est pas la fin du monde capable d’entrainer mort d’homme, mais pour les toilettes, personne ne peut s’en passer.

Vous êtes d’accord avec moi !

Dans tout le ministère, se pose un problème d’absence de processeur si bien que l’eau, dans les étages, est rare sinon inexistante.

Pour leurs besoins vitaux, le ministre et son adjoint ont recours au service de Gabon propre service qui a mis en place un microprocesseur, un dispositif opérationnel seulement à la demande des deux ministres pour leur confort personnel.

Les toilettes du 2ème étage se contentent du service minimum assuré par la même structure qui met à la disposition de tout usager, de petits récipients d’eau pour évacuer la chasse, un peu comme dans nos mapanes où l’eau est une denrée rare.

Au rez-de-chaussée, juste à côté de la cafétéria, les toilettes sont hors d’usage. N’insistez pas sinon tant pis pour vos yeux et vos narines.

Le pôvre patron du restaurant, ne sait quoi dire à sa clientèle laquelle est condamnée à évacuer le trop plein de vessie dans les fleurs. Et si la situation est si grave, c’est ‘’Derrière Mbolo’’ qui les accueille volontiers mais à condition de s’offrir une cuite chez la célèbre Mado, la tenancière du coin.

C’est malheureusement celle-là la triste réalité de notre ministère des Affaires étrangères. Comment comprendre qu’avec tout ce qui entre comme argent par la vente des visas, les seigneurs des lieux sont incapables d’offrir aux employés un lieu d’aisance digne de ce nom ?

Au fait, que fait-on des budgets de fonctionnement votés chaque année dans la loi des finances? Peut-être attendent-ils que le président le fasse à leur place ! Non ?
Curieux tout de même !!!

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