Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Accord Banque mondiale-Gabon pour 2 nouveaux centres de formation professionnelle
Publié le mardi 23 septembre 2014   |  Gabon Review


Zouera
© Autre presse par DR
Zouera Youssoufou, responsable des opérations de la Banque mondiale au Gabon


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Fruit de la coopération Gabon/Banque mondiale, ces institutions d’apprentissage, spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information et la communication et le bâtiment/travaux publics, seront respectivement installées à Akanda et Nkok.

La représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon a rendu visite au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.Zouera Youssoufou entendait discuter de l’offre de formation et du développement des compétences dans les secteurs porteurs de croissance. «L’objectif de cette composante est d’aider le gouvernement à accroitre l’offre de la formation professionnelle dans les secteurs de l’économie à fort potentiel de croissance et d’emplois grâce à la création de nouvelles structures de formation induites par la demande et au moyen de la restructuration d’établissements de formation existants», note le communiqué présentant ces composantes. Concrètement, cela devrait se traduire par la création de 2 nouveaux établissements dans les domaines des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et du bâtiment et travaux publics (BTP). «Le projet apportera son appui à des établissements tant au niveau des équipements, de la formation des formateurs, de mise à niveau des curricula que dans la mise en place d’un modèle de gestion reposant sur le partenariat avec le secteur privé», précise la note.

L’on note que cet appui se fera sur une base compétitive ouverte à l’ensemble des établissements de formation. Pour cela, un manuel de procédures, des guides de préparation de projets seront élaborés et mis à la disposition des établissements et des formations seront réalisées. Un comité de sélection paritaire public-privé sera mis en place pour conduire les évaluations des projets présentés et approuver ceux qui correspondent aux critères pré-élaborés. A l’issue de ce travail de sélection, des contrats seront signés avec les établissements sélectionnés et le projet apportera son appui aux activités retenues.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’employabilité, de l’insertion des jeunes et de la promotion de l’entreprenariat en lien avec le secteur privé, ce pan du projet vise à promouvoir les dispositifs de formation non formelle et d’insertion en emploi principalement en faveur des jeunes non scolarisés ou déscolarisés, ainsi que les programmes destinés à améliorer la transition de l’école au monde du travail pour les jeunes diplômés et les initiatives de développement de l’entreprenariat. Il s’articulera autour du programme d’apprentissage dual et des programmes délocalisés de formation-insertion pour les jeunes déscolarisés et non scolarisés, du programme de stages d’insertion en entreprises des jeunes diplômés, de dispositif de formations à la demande des entreprises /secteurs et des formations à l’entreprenariat et accompagnement des jeunes porteurs de microprojets.

Au cours de cette rencontre Hamoud Abdel Wedoud Kamil, chef de projet a réaffirmé les orientations de la Banque mondiale et le souhait de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre effective du projet. Dans cette perspective, il est urgent, a-t-il signalé, de reconfigurer le Comité de pilotage du projet dont le leadership revient au ministère en charge de la Formation professionnelle et d’y intégrer le Patronat, ainsi que la société civile.

Le Chef de projet a souhaité que le gouvernement prenne des dispositions pour amorcer, dans les meilleurs délais, les différentes études, ainsi que la validation des études environnementales et leur publication dans le journal officiel.

En réponse, Simon Ntoutoume Emane a félicité la mission de la Banque mondiale pour la promptitude qu’elle manifeste depuis le démarrage de ce projet. Il a ensuite rappelé les différentes réformes en cours dans le secteur de la formation professionnelle. Toutes ces actions, a-t-il souligné, entrent dans le champ de la Stratégie nationale d’investissement humain et sont d’un fort impact dans la réduction de la fracture sociale.

Il y aura donc deux nouveaux centres de formation dont l’un dans la commune d’Akanda et l’autre dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. L’un sera spécialisé dans les domaines des NTIC et l’autre dédié aux métiers du BTP.

 Commentaires