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Mali : La BAD approuve plus de 36, 5 milliards de dollars US pour des projets au Mali
Publié le lundi 22 septembre 2014   |  BAD/FAD




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Abidjan – Les Administrateurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont approuvé, mercredi 17 septembre 2014, deux projets en faveur du Mali.

Le premier projet concerne un prêt aux entreprises du secteur privé de 16,8 millions d’euros (10,8 milliards de francs CFA) pour aider l’entreprise agroalimentaire malienne Moulin moderne du Mali (M3) à diversifier ses activités.
Ce prêt, qui sera accordé en devise locale, aidera M3 à créer sept chaînes de production sur son site de Ségou, au nord du Mali, pour y produire des pâtes, du blé, du millet, du maïs, du couscous et de la farine.

Le coût total de ce projet de diversification est estimé à 36 milliards de francs CFA. La Banque Atlantique du Mali et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) soutiennent également ce projet, qui devrait créer 317 emplois directs à terme.
M3 est une société anonyme créée au Mali en 2007. Son principal actionnaire est Modibo Keita, un entrepreneur malien avec une grande expérience du secteur agro-industriel.
La Banque apportera également son soutien au Projet pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Koulikoro au Mali (PReSAN-Kl), par des prêts et une subvention pour un montant total de 51,8 millions de dollars US.

Il s’agit d’un prêt octroyé par le Fonds spécial du Nigéria, le Fonds africain de développement et le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire à hauteur respectivement de 10 millions de dollars US, de 4,56 millions de dollars et de 37,21 millions de dollars US.
PReSAN-Kl, qui cible six sites d’irrigation dans la région de Koulikoro, devrait contribuer de manière notable à la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté de milliers de personnes, surtout des femmes et de petits agriculteurs.

Ce projet vise à accroître la production agricole (de 10 600 tonnes de riz et 20 300 tonnes de fruits et légumes) par la gestion efficace des eaux de surface, la création de pôles de développement impliquant des parties prenantes privées, et une meilleure organisation des agriculteurs. Un accent particulier devra être mis sur le développement de la chaîne de valeur.

Ses activités dans la région de Koulikoro contribueront en outre à compenser le déficit de rendement agricole prévu dans les régions du nord du pays touchées par la crise en matière de sécurité. La création et la consolidation de systèmes d’irrigation dans les plaines abandonnées seront l’occasion de générer de nouveaux emplois et de développer des services adaptés auxquels participera le secteur privé.

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