Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

PIP : vers la mise en place d’un système d’évaluation transitoire
Publié le lundi 22 septembre 2014   |  Gabon Review




 Vos outils




En attendant la prise en compte des « grilles d’évaluation» en étude, la perception de la Prime d’incitation à la performance se basera sur une méthode d’appréciation provisoire.

Pour ne pas se laisser surprendre par des contestations comme celles liées à la mise en œuvre de la PIP, le président de la République a instruit le gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le respect de certains principes dans les modalités de calcul de cette gratification. Cette invite faite au cours du Conseil des ministres du 19 septembre dernier devra se matérialiser, dans un premier temps, par la mise en place d’un «système d’évaluation transitoire des agents». Ce nouveau mécanisme se veut une réponse aux difficultés éprouvées par le comité interministériel à produire, dans les délais initialement impartis, «les grilles d’évaluation».

En effet, comme l’expliquait le président de la Comité interministériel de la PIP, Jean Frédéric Ndong Ondo, dans une interview au quotidien L’Union, au-delà du premier rapport d’évaluation remis au Premier ministre le 4 septembre dernier, l’application de cette méthode nécessite des préalables, entre autres «les textes, les barèmes et leurs critères, les montants de références, les commissions paritaires, un consensus avec les partenaires sociaux».

Face aux récurrentes réclamations des agents de diverses administrations et institutions qui s’estiment lésés et au risque de voir le montant alloué au versement de la PIP aller au-delà de l’enveloppe initiale, Ali Bongo n’a pas su dissimuler son inquiétude. «L’enveloppe des primes accordées à l’ensemble des agents ne doit pas excéder le plafond fixé pour l’année 2014», a-t-il rappelé en Conseil des ministres. Selon des sources proches du dossier, à la différence de la somme allouée pour le compte du 2ème trimestre de l’année qui s’élevait à 19,4 milliards de francs, celle du troisième trimestre, est évaluée à 50 milliards de francs. De quoi affoler l’exécutif.

 Commentaires