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Le CPJ exhorte les autorités sud-soudanaises à assurer la sécurité des journalistes
Publié le mercredi 25 decembre 2013   |  Infosplusgabon


Formation
© Autre presse par DR
Formation des de journalistes issus des rédactions de médias nationaux et internationaux
Lundi 16 décembre 2013. Siège de la Société Nationale de la Croix Rouge Gabonaise.


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LIBREVILLE - Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), organe indépendant basé à New York, a lancé un appel au gouvernement du Soudan du Sud lui demandant de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des travailleurs de la presse de ce pays, secoué par un nouveau conflit armé.


Dans une déclaration, le CPJ a indiqué que les journalistes avaient du mal à faire correctement leur travail de couverture et de reportage des événements les plus tragiques et agités dans l’histoire jeune de la République du Soudan du Sud.

Selon des témoignages, les journalistes sud-soudanais rencontrés ne savent plus comment concilier le travail qui est attendu d’eux et la difficile tâche d’assurer leur propre sécurité et celle de leur famille.

Au moins 500 personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers de personnes déplacées à la suite d’un différend politique qui s’est transformé en conflit avec des affrontements fratricides et qui, de plus en plus, semble basculer vers la confrontation ethnique entre deux pôles du pouvoir.

L’ex-vice-président Riek Machar et d’autres dignitaires du parti au pouvoir, le Mouvement pour la libération du peuple soudanais (MLPS), avaient sorti un communiqué exprimant leurs inquiétudes sur la gestion du président Salva Kiir. Ce dernier s’est séparé de M. Machar, qui est tombé en disgrâce.

Soulignant un élément du contexte opposant les deux camps au pouvoir, le CPJ rappelle que le 13 décembre dernier, à la fin d’une conférence de presse des adversaires du président Kiir, des agents de sécurité de l’Etat auraient donné l’ordre à la presse de ne pas diffuser ou publier les informations données à cette rencontre.

Les médias publics sud-soudanais obtempérèrent, mais la presse internationale et la majorité de la presse privée du pays ont refusé de suivre les injonctions des autorités gouvernementales.

Finalement des copies du quotidien arabe indépendant, "Al-Masir" avaient été confisquées et ses propriétaires auraient reçu l’ordre des agents de sécurité de l’Etat d’arrêter la distribution de leur journal.

Le CPJ relève que, plus tard, les reportages de la presse qui étaient défavorables au président Salva Kiir étaient censurés conduisant à des frustrations qui ont contribué au conflit en cours au sommet de cet Etat indépendant depuis juillet 2011, après la séparation avec le Soudan.

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