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Opération mains propres : l’heure des comptes à Tchibanga
Publié le samedi 20 septembre 2014   |  Gabon Review




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Le parquet du tribunal de Tchibanga, dans la Nyanga, a ouvert le jeudi 18 septembre 2014, les auditions des personnes ayant géré, en 2008, les fonds la fête tournante de l’indépendance dans la localité.

Comme l’a annoncé le président de la République, appuyé par le Porte-parole de la présidence, les enquêtes relatives aux détournements des fonds alloués aux projets des fêtes tournantes dans le pays se poursuivent. La province de la Nyanga vient en effet d’ouvrir des auditions judiciaires à ce sujet.

Ainsi, les personnes ayant participé à la gestion des fonds concernant l’organisation de ces fêtes de l’indépendance devraient expliquer comment ils ont été utilisés et pourquoi il y a autant de projets inachevés dans cette province, si bien que cette région est traitée de «province qui a remporté la palme d’or des éléphants blancs». Autrement dit, l’argent destiné à la réalisation de nouvelles voiries et des voies de communication, ou à leur réhabilitation, à la construction de nouveaux édifices publics, à l’adduction d’eau et à l’amélioration du réseau de l’électricité, pour aboutir à la production de meilleurs conditions de vie pour les populations, aurait pris une autre direction.

C’est donc en toute logique que les chefs d’entreprises adjudicataires des travaux dans cette province, les responsables politiques ayant géré les fonds, les agents du trésor et autres passent à la barre pour s’expliquer. Avant d’en arriver là, des enquêtes ont révélé des disproportions énormes entre l’argent alloué et les quelques chantiers entamés. Le cas du palais présidentiel de la localité est patent d’autant que ses travaux sont loin d’avoir été achevés, alors même que l’entreprise Idées 2000 avait déjà acheminé toutes les commodités sans savoir quoi en faire. De nombreux autres édifices n’ont également pas été construits.

Les magistrats vont donc interroger les uns et les autres pour établir les responsabilités. Pour le moment, des responsables des entreprises telles que Socoba, Socofi… et des hommes politiques accusés de trafic d’influence sont les premiers prévenus. Si on ne cite pas encore de noms, l’on sait néanmoins que ces auditions finiront par porter au grand jour tous les coupables. A condition bien sûr que la justice reste impartiale, surtout indépandante.

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