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L’archevêque de Libreville en colère après le déguerpissement des protestataires de Sainte Marie
Publié le vendredi 19 septembre 2014   |  Gaboneco


Mgr
© Autre presse par DR
Mgr Basile Mve Engone, archevêque de Libreville


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Outré par l’opération de déguerpissement des protestataires du parvis de la Cathédrale Notre Dame de l'Assomption menée par les forces de l'ordre dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 septembre 2014, l'archevêque de Libreville se dit prêt à saisir les autorités face à la violation des prérogatives de l'église.

Considérant que l'église est un lieu de refuge pour les personnes en détresse et inviolable même en période de guerre, les responsables de l'église Catholique au Gabon en tête desquels, l'archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mve Engone ont exprimé leur mécontentement face à l’intervention des forces de l'ordre pour évacuer les protestataires de la Cathédrale Notre Dame de l'Assomption à Sainte Marie.

Pour Basile Mve Engone, l’irruption, sans l’aval de l’église, d'un commando dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 Septembre dernier sur le parvis de la Cathédrale Notre Dame de l’Assomption est une atteinte grave aux libertés de l'église ainsi qu’une violation flagrante de ses prérogatives, notamment celles de l’archidiocèse de Libreville. L'archevêque de la capitale gabonaise s'est dit alors prêt à saisir les plus hautes autorités pour leur faire part de sa désapprobation.

Pour rappel, vendredi 12 septembre 2014 une opération avait été lancée par les autorités pour mettre fin à plusieurs mois de sit-in et de grève de la faim entamés dans un premier temps par les déflatés de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) rejoints ensuite par des enseignants sortis de l'Ecole nationale des instituteurs (Eni) promotion 2013, par des étudiants et les élèves recalés au Bac 2014.

Cette intervention MUSCLÉE avait été suivie par la destruction des piquets de grève et par le transfert des protestataires à bord de camions militaires vers différents endroits de la capitale afin de mettre un terme à leur mouvement.

Deux jours plus tôt, ce sont des membres du Collectif des jeunes de l’Estuaire venus témoigner leur soutien à l’action du président de la République, Ali Bongo Ondimba à travers le Pacte social qui s’en étaient pris aux protestataires au motif que leur présence en ces lieux saints était inappropriée pour brandir leurs revendications.

A travers leur démarche, les déflatés de la Cnss initiateurs du mouvement réclamaient le paiement intégral de leurs droits, les étudiants pour leur part s'insurgeaient contre la rétention de leur bourse d’études et d'autres atteintes au droit à l’éducation. De leur côté, les enseignants stagiaires réclamaient des arriérés de salaires et le paiement de primes tandis que les élèves revendiquaient l'addition de leurs notes au Bac 1 et au Bac 2 conformément aux réformes initiées en 2012 par les responsables du ministère de l'Education nationale conformément aux recommandations des Etats généraux de l'éducation en 2010.l

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