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Réactions du Porte parole de la Présidence de la République sur l’actualité du moment
Publié le lundi 15 septembre 2014   |  Infos Gabon


Alain
© Autre presse par DR
Alain Claude Bilié By Nzé ,Porte parole de la présidence de la république.


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Libreville – Le Porte parole de la Présidence de la République gabonaise Alain Claude Bilié By Nze, a fait une sortie devant les medias mercredi dans le cadre de sa traditionnelle conférence de presse, lui permettant d’exprimer la position du Palais sur la chaude actualité du moment, marquée notamment par les interpellations, auditions et arrestations qui entourent les enquêtes sur les détournements de fonds des fêtes tournantes, la contribution équato-guinéenne à la construction du mausolée Omar Bongo, l’imminence de la rentrée des classes dans un contexte de vacance de poste du ministre de l’éduction nationale, les complaintes de piratage des journaux ‘’La Loupe’’ et ‘’L’Aube’’ , ainsi que la menace de grève des agents de la Mairie de Libreville.

Réagissant ainsi sur la question de l’impunité au Gabon au centre des débats entourant les arrestations, interpellations et auditions enregistrées ces derniers temps dans le cadre des enquêtes sur les détournements de fonds alloués aux fêtes tournantes, Alain Claude Billié By Nze a rappelé : « pendant de très longues années, nous avons tous, acteurs politiques, société civile, autorités religieuses, citoyens, demandé qu’il y ait dans notre pays un Etat de droit. Pendant de longues années, chacun a pu crier qu’il faut qu’on en finisse avec l’impunité et que les auteurs de détournements des deniers publics, ceux qui se livrent à la corruption, à la prévarication, soient traduits devant les tribunaux » et que pendant ces « longues années, on a accusé l’Etat de laxisme et le pouvoir d‘être complice puisqu’il n’y avait pas de poursuites engagées contre des personnes pourtant connues et qui roulaient carrosse et narguaient parfois les populations ».

A en croire M. Billié By Nze, aujourd’hui le président Ali Bongo Ondimba réaffirme sa volonté de voir tous ceux qui, de tous bords politiques, ont leur responsabilité mise en cause pour leur gestion des affaires publiques, y répondre. Pour ainsi balayer les craintes de chasse aux sorcières évoquées par l’opposition et en appeler à l’impartialité de la justice.

Concernant la récente actualité publiée par l’hebdomadaire ‘’Echos du Nord’’ qui insinuait une vente du Gabon pour la simple raison de la contribution de la Guinée Equatoriale à la construction du mausolée d’Omar Bongo, le Porte parole de la Présidence de la République a rafraîchi l’opinion sur ce que l’Etat gabonais aurait du prendre sur lui la construction du mausolée Omar Bongo, que la famille s’y était engagé à travers la fondation, et que désormais il peut être envisagé que l’Etat accompagne la fondation dans l’achèvement, l’entretien et l’évolution du mausolée.

« La décision de construire le +mausolée Omar BONGO ONDIMBA+ est une initiative de la famille de Feu le Président Omar BONGO ONDIMBA, à travers la fondation qui porte son nom. Lorsqu’il sera achevé, le complexe constituant le mausolée Omar BONGO ONDIMBA comprendra, outre le mausolée lui-même : Un musée ouvert au public ; Une mosquée pour la prière et le recueillement des visiteurs ; Une bibliothèque et un centre multimédia », a expliqué Alain Claude Billié By Nze.

Et d’ajouter : « A la demande de nombreuses personnes ayant connu le Président Omar BONGO ONDIMBA, la fondation a accepté de recevoir la contribution libre de ceux qui le désirent. Ainsi, d’éminentes personnalités et des citoyens de tous les bords politiques, Majorité comme Opposition, ont pu, à ce jour, faire différents apports pour manifester leur reconnaissance pour ce que Feu Omar BONGO ONDIMBA a pu représenter pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour le Gabon. Par ailleurs, de hautes personnalités extérieures à notre pays ont également souhaité rendre hommage à l’œuvre et à l’homme de paix, de dialogue et d’action que fut Omar BONGO ONDIMBA ».

Selon lui, c’est dans ce contexte que le Président de la République sœur de Guinée-équatoriale, Son Excellence Théodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO a souhaité manifester un témoignage d’amitié pour son ami et frère disparu, en contribuant lui-aussi à la construction du mausolée Omar BONGO ONDIMBA dont les travaux sont à ce jour achevés à plus de 90%.

Rappelons que ce message du Président Théodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO a été porté par Monsieur Jérònimo OSA OSA ECORO, Secrétaire Général du Parti Démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE), reçu en audience par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le lundi 1er septembre 2014 à Libreville.

« L’entretien que l’émissaire du Président OBIANG a accordé à la presse à sa sortie d’audience est très clair et sans équivoque », a martelé Alain Claude Billié By Nze pour ainsi admonester à l’endroit du journal ‘’Echos du Nord’’ que « l’outrance, l’invective, la calomnie doivent avoir des limites et qu’il y a des éléments dans une contradiction politique pour lesquels il devrait y avoir une forme de consensus national. Et de dire sur tel élément, on ne touche pas, on ne s’amuse pas ».

A propos de l’imminence de la rentrée des classes dans un contexte de vacance de poste du ministre de l’éducation nationale après la démission du Pr Léon Nzouba, M. Billie By Nze a estimé que « le ministère de l’éducation nationale est pourvu, le Pr Léon Nzouba avait un ministre délégué et le ministre délégué est parfaitement au fait des dossiers … si à la rentrée le ministre titulaire n’est pas nommé, le ministre délégué et tout le Gouvernement assureront la rentrée … il n’y a là dessus aucun problème … la décision de nommer un autre ministre appartient au Premier ministre et au Chef de l’Etat qui sont en ce domaine juge d’opportunité ».

Au sujet du supposé piratage des pages des hebdomadaires, ‘La loupe’’ et ‘’L’aube’’, il a répondu en ces termes : « comment est-ce qu’on fait pour pirater un journal ? Soit vous le piratez par un système informatique, donc vous rentez dans le système du journal, ce que la Présidence de la République ne fait pas ».

« Si on a acheté les journalistes pour écrire dans un sens, c’est qu’on peut les acheter pour écrire dans l’autre sens, à ce moment là, quand ils écrivent des articles contre le Président de la République, qui les achètent ? Quand ils écrivent donc contre les collaborateurs du Président de la République, quelqu’un les achète donc ? », s’est interrogé Alain Claude Billié By Nze tout en affirmant sur le sujet que « la Présidence de la République n’a pas jugé utile de faire de communiqué pour des assertions qui n’ont aucun fondement, aucun commencement de vérité ».

A la suite de la saisine de la Présidence le mercredi 10 septembre 2014 par Reporter sans frontière, il a nuancé : « mais, il sera quand même bien que Reporter sans frontière apprenne aussi à défendre la qualité de l’information, pour celui qui reçoit cette information ».

« Le contrat moral qui existe entre le lecteur d’un journal et le journal, c’est que le journal est censé livrer une information en bonne et due forme, équilibrée et vérifiée », a-t-il précisé.

Et de stipuler : « nous avons eu l’occasion d’attirer l’attention de Reporter sans frontière sur cette problématique dans notre pays, où de fait les journaux servent uniquement à l’injure, à la calomnie, à régler des comptes ».

S’agissant de la menace de grève des agents de la Mairie de Libreville pour revendiquer la Prime d’Incitation à la Performance (PIP), Mr Bilie By Nze a rappelé que « s’il y a performance, c’est qu’il y a discrimination par rapport à celui qui n’a pas bien travaillé ».

« Nous avons des municipalités, il faut essayer de mieux les gérer et qu’au cours de revendications et de grève on ne fait pas forcement avancer la cause des collectivités territoriales », a déclaré Alain Claude Billié By Nze.

Rappelons que la décision d’instaurer la PIP a été prise pour introduire au Gabon une plus grande justice sociale, encourager le mérite et l’effort au travail.

« En 2009 déjà, dans son projet de société +L’Avenir en confiance+, le candidat Ali BONGO ONDIMBA, indiquait que +une fois élu, il engagera la réforme de l’Administration Publique pour en faire un moteur de développement+ et que dans ce cas, +les fonctionnaires devraient être rémunérés sur la base du mérite et de l’effort+ », a indiqué Alain Claude Billié By Nze.

Et de poursuivre : « Cette volonté de réforme a été confirmée par le Conseil des Ministres réuni en octobre 2011 à Mouila. Gouvernement qui s’est en effet engagé à proposer un nouveau système de rémunération des agents de l’Etat. Le 18 avril 2014, le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi instituant la Prime d’Incitation à la Performance ».

Selon les autorités, les réformes engagées sur cette question visent à adopter un système évolutif faisant une place plus importante à la concertation et au dialogue pour un régime de rémunération amélioré.

« Or, ces différents efforts consentis par l’Etat sont aujourd’hui mal compris et diversement interprétés. C’est donc pour ramener la sérénité et pour revenir à l’objectif premier de cette prime, qui vise à l’amélioration et à l’efficacité du service public, que le Président de la République a instruit le Gouvernement de lui proposer des éléments complémentaires devant conduire à régler de manière efficace et durable la question du complément des rémunérations », a précisé le Porte parole de la Présidence de la République.

Et de conclure : « Le Président de la République en appelle donc à l’esprit patriotique et républicain des uns et des autres, afin que le Gouvernement fasse aboutir cette importante réforme dans les meilleures conditions de confiance et de paix sociale ».

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