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Déguerpissement des grévistes de Sainte-Marie : humeurs et commentaires du jour d’après
Publié le lundi 15 septembre 2014   |  Gabon Review




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L’opération musclée conduite par la police nationale devant la cathédrale à Libreville est sur toutes les lèvres, chacun y allant de son avis.

L’opération musclée conduite par la police nationale devant la cathédrale à Libreville est sur toutes les lèvres, chacun y allant de son avis.

Qualifiée de «lâche», «barbare», «injuste», cette opération n’est pas à l’avantage du pouvoir en place dont l’image, déjà peu reluisante, se trouve ternie chaque jour davantage. «Peut-on frapper un enfant et l’empêcher de pleurer ? Ces grévistes sont venus s’installer là pour des raisons connues de tout le monde. Ce sont des pères, des mères et des enfants issus des familles qui pendant des mois ont abandonné leurs domiciles pour venir s’installer là. Qu’est-ce que le ministre de l’Intérieur trouve à régler le problème de cette manière ? Qu’ont-ils fait pour être traités comme des voyous ? N’ont-ils pas le droit de défendre ou revendiquer leurs droits ? Est-ce devant le palais présidentiel qu’ils sont allés s’installer ?», a fustigé Marie-Christine Ntsame, une laïque de la paroisse. «Que l’État réfléchisse, aujourd’hui ce sont eux. Mais les grèves continuent. La cathédrale Sainte-Marie est le refuge de tout le monde», a-t-elle poursuivi, avant de s’interroger sur le sens du mutisme de l’église catholique. «Que dit le clergé catholique ?», a-t-elle lâché.

Toutefois, aux dires de sources proches de l’église catholique, le silence du clergé procède d’une tentative de conciliation et d’une volonté de ne pas jeter de l’huile sur le feu.. «L’Église étant la mère des hommes nous ne donnerons aucune communication qui fera foi d’un procès entre les différents partis», indique-t-on de ce côté, précisant : «Nous sommes en discussion, nous cherchons des solutions humaines et justes pour régler cette situation». «Nous condamnons néanmoins la méthode employée», ajoute la même source, qui poursuit : «Nous avons reçu une note du ministre de l’Intérieur, qui nous indiquait nos responsabilités et notre droit de disposer de notre espace comme bon nous semble. De même, il nous propose son aide et soutien si besoin il y a. Mais dans aucun passage il n’est fait mention d’une quelconque opération de déguerpissement. Nous avons comme vous, étés surpris par la présence des policiers».

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