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Enseignement supérieur: le Syndicat national de l’Université des sciences de la santé en grève
Publié le jeudi 11 septembre 2014   |  Gaboneco




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En grève illimitée depuis lundi 8 septembre 2014, les membres du Syndicat national de l'Université des sciences de la santé réclament entre autres le paiement de la prime de rendement du 2e et 3e trimestre 2014, le paiement des heures supplémentaires, des heures de surveillance et de commissions à la Faculté de médecine. Mais aussi, l'octroi de la Prime d'incitation à la performance (Pip), la nomination de secrétaires généraux à l'Uss et à la faculté de médecine.

Les examens de rattrapage du second semestre n'ont pu se tenir comme prévu lundi 8 septembre 2014 à l'Université des sciences de la santé (Uss) où les amphis étaient fermés, les portes d'accès verrouillées suite à la grève illimitée entamée par les membre du Syndicat national de l'Université des sciences de la santé (Syna-uss).

Le Syna-uss qui regroupe les techniciens de laboratoire, la main d'oeuvre non permanente et le personnel chargé de l'entretien et de la propreté de l’université réclame entre autres le paiement de la prime de rendement du 2e et 3e trimestre 2014, le paiement des heures complémentaires, des heures de surveillance et de commissions à la Faculté de médecine. Mais aussi, l'octroi de la prime d'incitation à la performance, la nomination de secrétaires généraux à l'Uss et à la faculté de médecine.

"Un avis de grève avait déjà été déposé depuis près de quatre mois. Mais nous assurions le service minimum. Cette fois, sans un aboutissement de nos requêtes, nous ne viendrons pas travailler" a déclaré Atanase Onguila- vice président du Syna-uss.

Malgré de multiples recours introduits auprès du rectorat, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Primature et même auprès du palais présidentiel, leurs revendications sont restées lettre morte.

Les étudiants, paralysés par ce mouvement de grève restent sans voix devant l'attitude des membres du syndicat.

"C'est frustrant, car ça fait plusieurs semaines qu'on ne dort pas assez, qu'on se prive, pour en finir avec ces examens. Et là, ce sont encore des privations de sommeil en vue puisque tout est à refaire" a regretté un étudiant.

En attendant, les amphis sont fermés et l’accès à l’Uss est impossible pour les enseignants et étudiants devant achever leur année académique.

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