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La Chronique de l’Agitateur
Publié le mardi 9 septembre 2014   |  Gaboneco




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C’est quoi cette histoire de milliers de voitures importées d’Europe par des particuliers et des concessionnaires et qui ne peuvent sortir de la zone portuaire ? Une histoire qui a même entrainé le limogeage du directeur des transports et son adjoint.

se trouve que cette commande massive a été rendue possible grâce à une dérogation à l’arrêté interdisant l’importation des véhicules vieux de plus de trois ans. Le Conseil gabonais des chargeurs qui a donné son blanc-seing pour que la ferraille soit embarquée pour le Gabon se fondant sur cette dérogation, aurait agi conformément à la loi. Les colis ont même été dédouanés en bonne et due forme par les propriétaires. Alors, la marchandise arrivée à quai, pourquoi refuse-t-on de la laisser passer ? Il se trouve que les autorités du port entendent, à la lumière des décisions du Conseil des ministres, renvoyer cette carcasse dans les pays où elle a été importée et cela au frais des importateurs à défaut de la détruire carrément. Ah ouais ? Ah, le mauvais cœur ! Là où les choses semblent ne pas tourner rond, c’est que en dehors des concessionnaires qui ont certainement une petite surface financière pour résister à cette importante perte en perspective et donc un manque à gagner dans leur chiffre d’affaires, les particuliers qui se sont endettés, entament une véritable traversée du désert. Pour commander cette ferraille, Ils se sont endettés auprès des banques jusqu’au cou. Donc les pauvres bougres serrent la ceinture pour un bien qu’ils ne verront jamais. La famille sera soumise au régime du pain sec et du riz blanc du fait de ces crédits bancaires assortis de taux d’imposition exorbitants.

Au fait, qui a tort dans cette sordide affaire ? Est-ce l’Etat ou les importateurs ? Sans aller par quatre chemins, c’est indiscutablement l’Etat qui a tort. C’est son arrêté qui a tout facilité. Sans lequel il n’y aurait jamais eu d’importations. Le fait de limoger le directeur des Transports et son adjoint, n’est-ce pas la preuve inavouée de son aveu de culpabilité?

Bon d’accord, ces vieilles voitures sont des polluants en puissance ! Mais les grosses cylindrées ne sont pas exemptes dans ce qui est de ce désastre environnemental. Les écolos nous l’ont dit : ces grosses caisses au système de climatisation nocif sont une source de gaz à effet de serre, donc dangereuses pour la couche d’ozone. Quel est ce grand quelqu’un qui accepte de rouler les vitres baissées et donc sans mettre en marche sa climatisation ? Que le président de la République garde ses vitres levées, ça peut se comprendre pour des raisons de sécurité. Car ses vitres sont blindées. Il peut donc polluer en quantité minimale qui ne tuera même pas une fourmi. Mais les autres, pourquoi ne sont-ils pas soumis au régime sans clim puisque l’objectif ici est de lutter contre la pollution ? Qu’attend-on pour mettre à contribution les forces de sécurité et de défense afin de faire appliquer cette mesure et ainsi traquer ces transgresseurs en col blanc ? Voilà au moins une source de recettes budgétaires. Ils doivent être frappés de lourdes amendes et même se voir ravir leurs joujoux pour les destiner à la casse pour s’être rendus coupables de banditisme avéré.

Vu que l’Etat a reconnu son tort en limogeant les deux brebis galeuses, il ne lui reste plus qu’à prendre ses responsabilités en faisant en sorte que les importateurs entrent en possession de leurs biens. Un point c’est tout !

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