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Plainte contre Gemalto: le réquisitoire de l’ancien directeur général des Elections
Publié le lundi 8 septembre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Top départ pour le forum des indignés de Marc Ona Essangui


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Si l’affaire reste en instance de jugement au tribunal de Libreville, Sylvain Abraham Essono Nguéma, membre du Conseil national du Parti démocratique gabonais (PDG), a récemment donné son avis sur la plainte de la société civile gabonaise contre Gemalto-Gabon.

Où en est la plainte intentée contre l’entreprise Gemalto-Gabon, le 7 juillet dernier, par le tandem Marc Ona Essangui /Sosthène Nguéma Nguéma ? A ce sujet, l’ancien directeur général des Elections, n’a pas caché son sentiment : cette plainte, affirme-t-il, a comme «un parfum de populisme qui ne saurait lui conférer de la crédibilité». Pour Sylvain Abraham Essono Nguéma, récemment interviewé par le quotidien Gabon Matin (n°1584), s’il est évident que quelques efforts sont à envisager dans l’objectif de renforcer la transparence électorale et la gestion des deniers publics au Gabon, l’entreprise française, leader dans le secteur de la sécurité numérique, ne peut en rien être coupable de «complicité de détournement de fonds publics», ainsi qu’on l’accuse depuis décembre 2013.

Selon ce membre du Conseil national du Parti démocratique gabonais (PDG), la plainte visant Gemalto-Gabon semble «parfaitement inopportune et incongrue». «La classe politique a voulu l’introduction de la biométrie dans le processus électoral : Pierre Mamboundou l’a souhaitée, Omar Bongo Ondimba l’a initiée, Ali Bongo l’a réalisée», a semblé se réjouir celui qui perçoit mal l’action des deux membres de la société civile. A cet effet, lance-t-il : «Au regard des déclarations médiatisées de ces derniers sur le sujet, il semble que cette plainte ne soit fondée ni sur des documents en amont d’Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon) ni ceux en aval de la première phase de réalisation du projet.» Aussi, estime-t-il, «le cas échéant, il est permis de douter que la justice gabonaise puisse accepter de devenir le champ de fertilisation de la pataphysique d’acteurs écologues de la société civile qui semblent enclins à une cécité intellectuelle sans limite déontologique». Pas sûr que Marc Ona Essangui goûte à ce genre de propos. Affaire à suivre…

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