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Gabon : l’Union nationale annonce une importante déclaration ce samedi à Libreville
Publié le dimanche 7 septembre 2014   |  gabonlibre


Zacharie
© Autre presse par DR
Zacharie Myboto, président de l’ex Union nationale.


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Union nationale (UN, parti de l’opposition radicale officiellement dissout) fera une importante déclaration ce samedi à Libreville à son siège à l’ancien SOGRAGA dans le 1er arrondissement de la capitale, a-t-on appris auprès des services de communication de cette formation dont l’existence légale a cessé depuis janvier 2011.

La déclaration sera lue par son vice-président, Raphael Bandega-Lendoye qui avait été promu Premier ministre dans le gouvernement parallèle formé par André Mba Obame lors de sa prestation de serment en janvier 2011 comme président du Gabon, soit un an après la victoire d’Ali Bongo lors de la présidentielle anticipée de 2009 organisée pour trouver un successeur à Omar Bongo Ondimba décédé au pouvoir le 8 juin de la même année.

Aucune indication n’a été donnée sur le contenu de cette déclaration. Elle intervient tout de même au moment où l’administration et les milieux politiques sont secoués par les auditions lancés par le pouvoir dans le cadre des massifs détournements de l’argent des « fêtes tournantes ».

L’Etat gabonais cherche activement à démasquer les auteurs du détournement de 400 milliards de FCFA prévus pour les fêtes tournantes, une initiative de l’ancien président Omar Bongo pour moderniser l’arrière pays. Sur une enveloppe de 500 milliards de Fcfa, quelques 400 milliards censé servir pour financer des projets d’investissement dans les provinces, ont miraculeusement disparu des caisses de l’Etat, selon une étude commandé par le gouvernement d’Ali Bongo.

Jeannot Kalima, secrétaire général du ministère des Mines, de l'Industrie et du Tourisme, est la première personnalité gabonaise à être placée sous mandat de dépôt dans cette sulfureuse affaire. Plusieurs patrons de l’administration ont été auditionnés mais laissés en liberté.

Pour sa part, l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong a affirmé avoir été notifié d’un détournement de sa part d’une enveloppe de plus de 98 milliards de FCFA entre 2006 et 2007. Passé à l’opposition juste après le décès d’Omar Bongo en 2009, Jean Eyeghe Ndong a tout rejeté en bloc dénonçant au passage une espèce de chasse aux sorcières pour éliminer d’éventuels adversaires d’Ali Bongo Ondima lors de l’élection présidentielle de 2016.

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