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Suppression du dîner aux malades du CHUL
Publié le dimanche 7 septembre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)


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Invoquant une baisse de 128 millions de francs CFA dans son budget 2014, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a décidé de ne plus servir de dîner à l’ensemble de ses patients.

Déjà ébranlé par les mouvements d’humeur répétitifs de son personnel, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) s’enlise davantage. Par une note datée du 18 juillet dernier, le directeur général du CHUL, le Dr Eric Augustin Baye, informe les majors que «suite à une diminution importante du budget 2014 concernant le volet alimentation (-128 millions de francs CFA), le repas du soir sera supprimé, à compter du 21 juillet, pour l’ensemble des malades du CHUL».

Une décision pour le moins surprenante et qui suscite un certain nombre d’interrogations. Et pour cause : les frais d’hospitalisation prennent en compte les repas du patient. La suppression des repas du soir sera-t-elle déduite de ces frais ? Qu’en sera-t-il de l’équilibre nutritionnel des patients ? Quid des traitements exigeant une alimentation spécifique préparée uniquement en milieu hospitalier ? Comment cette catégorie de patients se nourrira-t-elle chaque soir ? Bien entendu, on imagine déjà les parents et proches des patients nourrir les leurs avec tous les risques que cela comporte.

Pourtant, le corps médical est conscient qu’il est formellement recommandé, dans une structure médicale qui se respecte, de ne pas laisser apporter, de l’extérieur, de la nourriture ou des boissons aux patients ; certaines pathologies nécessitant une alimentation spécifique, sans oublier les risques autour des conditions d’hygiène, pour ne citer que ces raisons. En cas de complication ou de décès d’un patient dès suite de la consommation d’un repas en provenance de l’extérieur de l’hôpital, à qui incombera la responsabilité ? Il serait inconcevable de penser que les responsables du CHUL n’aient pas conscience de risque.

Au moment où les gouvernants proclament l’action sociale comme la priorité des priorités, cette situation vient remettre au goût du jour le débat sur un éventuel assèchement des caisses de l’Etat.

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