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Statu quo à l`hôpital de Melen
Publié le vendredi 5 septembre 2014   |  Gabon Review




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En grève depuis plus de 2 mois et estimant ne pas bénéficier de l’attention des pouvoirs publics, les personnels de ce centre de santé mentale entendent maintenir la pression jusqu’à la prise en compte de leurs revendications.


Depuis le lancement de leur mouvement de grève, il y a plus de 2 mois, les personnels de l’hôpital régional de Melen ne voient rien venir. Les conditions déplorables et tout aussi risquées dans lesquelles ils travaillent ne semblent pas émouvoir les autorités. Pis, confie le secrétaire général d’antenne du Syndicat national des personnels de santé (Synaps) de Melen, des mouvements de personnels vers d’autres structures hospitalières ont récemment été observés: «Alors que nous avons lancé un cri d’alarme pour que les autorités pensent à la formation des personnels, nous avons assisté, quelques jours plus tard, à une affectation des spécialistes en santé mentale, vidant ainsi l’unique hôpital», lâche-t-il.
Pour Maixent Rodrigue Sesse Lossa, la réaction du gouvernement est incompréhensible et marque, à n’en point douter, le manque d’intérêt des autorités face à la situation de cette structure. «Nous sommes en situation de crise, je ne comprends donc pas comment l’affectation de ces spécialistes se justifie, d’autant plus que l’on est encore en grève», s’est indigné le leader syndical, avant d’annoncer pour les jours à venir un point de presse au cours duquel ses collègues et lui-même, interpelleront à nouveau le ministre de la Santé : «Nous allons dire que tout ne va plus à l’hôpital de Melen».

«Le mouvement de grève que nous menons ici est un mouvement de grève responsable», a-t-il tenu à relever. Et d’ajouter : «En janvier 2014, la grève s’est déroulée de manière spontanée, mais nous avons adressé des correspondances à la tutelle pour lui faire état de ce qui n’allait pas. Deux cahiers des charges ont été transmis à cet effet, sans suite.» N’empêche, s’ils disent ne pas baisser les bras, leurs revendications demeurent les mêmes : «Nous avons besoin d’un organigramme dans lequel sont régies les missions et les responsabilités de tous les agents affectés en psychiatrie ; un laboratoire ; l’approvisionnement régulier en médicaments et en alimentation ; la formation du personnel en psychiatrie.» Pour l’heure, déplorent les médecins, les malades mentaux continuent de vaquer librement dans l’enceinte de l’hôpital, quand ce n’est pas en dehors de celui-ci.

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