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Politique: Léon Nzouba démissionne du gouvernement
Publié le mardi 2 septembre 2014   |  Gaboneco


Léon
© Autre presse par DR
Léon Nzouba, ministre de la Santé


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Dans la tourmente à la suite du scandale né de l'affaire dite des "recalés" du Bac session de juillet 2014, Léon Nzouba, ministre de l'Education nationale a présenté sa démission du gouvernement dimanche 31 août 2014.

C'est un fait rare qui s’est produit au Gabon avec la démission dimanche 31 août 2014, du ministre gabonais de l’Education nationale, Léon Nzouba asphyxié depuis plusieurs semaines par la crise des ‘’recalés du Bac’’2014.

Dans une déclaration solennelle rendue publique sur Gabon Télévision, le porte-parole du gouvernement, Denise Mekam’ne Taty, a officialisé la décision de l'ancien membre du gouvernement.

Sans donner plus de précisions, le porte-parole du gouvernement a uniquement fait savoir que Léon Nzouba avait informé le chef de l’Etat de sa décision et que celui-ci avait pris acte.

Le climat s’était dégradé pour Léon Nzouba depuis la proclamation des résultats du bac 2014 contestés par des centaines d'élèves recalés qui estimaient que l’Etat n’avait pas comptabilisé leurs notes du Bac 1 passé en classe de Première conformément à une réforme introduite en 2013 par le ministre Séraphin Moundounga.

Selon la réforme incriminée et annulée au dernier moment, pour être déclaré admis au Bac le jury devait additionner les notes du Bac 1 passé en classe de Première avec les matières subsidiaires et du Bac 2 axé uniquement sur les matières de base.

Sur cette base, les élèves ont entamé une grève de la faim à la Cathédrale Notre dame de l'Assomption à Libreville qui a conduit le ministre de l’Education nationale à revenir sur sa décision et accepter d’additionner les notes des deux épreuves qui ont finalement permis de déclarer admis 600 élèves dont la moyenne variait entre 8 et 9 après cette addition.

Estimant que la loi gabonaise stipule que l’admission au bac est conditionnée par l’obtention d’une moyenne supérieure ou égale à 10, les présidents de jury avaient de manière unanime refusé de signer les attestations de réussite de ces élèves. Ils avaient été soutenus dans leur démarche par le gouvernement qui lors d'un conseil des ministres avait reconnu comme fondée leur position et déclaré l’échec au Bac 2014 de tous les élèves concernés, soutenant qu'il en valait de la crédibilité de ce diplôme national.

Ces élèves surpris par le silence du gouvernement à qui ils réclament des épreuves orales pour clôturer leurs épreuves ont décidé de l'ester en justice et attendent le verdict de l'audience reportée déjà par deux fois et prévue pour se tenir le mardi 2 septembre 2014 au Tribunal de première instance de Libreville.

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