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L’affaire des recalés au Bac reportée au 2 septembre prochain
Publié le lundi 1 septembre 2014   |  Gabon Actu


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© Autre presse par DR
Admission contestée des recalés du Bac 2: les explications de Jean Eyéné Békalé


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Libreville, Gabon – L’affaire des recalés au Bac 2014 a été reportée au 2 septembre prochain à cause de l’absence de l’avocat principal de l’Etat gabonais, actuellement hors du Gabon, a appris Gabonactu.com auprès du tribunal de Libreville.

L’affaire a été portée au tribunal par l’avocate Gisèle Eyue Békalé qui a assigné l’Etat gabonais en justice pour « cessation de trouble ».

« On a plaidé ce vendredi pour que le procès se tienne mais la partie adverse a fait constater l’absence de l’avocat de l’Etat représenté durant l’audience pas un stagiaire. Le juge a accepté la doléance de la partie adverse. L’affaire est reportée au 2 septembre », a confié à Gabonactu.com, Me Eyue Békalé.

La première audience devant le juge de référé d’heure en heure était prévue le jeudi 28 août. Elle a été repoussée au 28 pour être reportée au 2 septembre.

Me Eyue Békalé réclame des épreuves orales pour les élèves admis au bac 1, déclarés échoués après le bac 2 puis déclarés admis après une grève de la faim mais finalement déclarés échoués par le conseil des ministres qui reproche reprochait au ministre de l’Education nationale d’avoir attribué des attestations de réussite à des élèves dont la moyenne est inférieure à 10.

En effet, après la proclamation des résultats du bac 2014, quelque 900 élèves ont été déclarés échoués parmi tant d’autres. Ces 900 élèves ont contesté leur échec par une grève de la faim à la cathédrale Sainte Marie de Libreville. Ils affirmaient que l’Etat n’avait pas comptabilisé leurs résultats du Bac 1 passé en classe de première.

Fruit d’une reforme qui a avortée, le Bac 1 a été annulé en milieu d’année avec une exception pour les candidats qui l’ont obtenu l’année dernière. La reforme annulée prévoyait que l’obtention du Bac se faisait en additionnant les notes du Bac 1 à celles du Bac 2 ce que l’administration a dans un premier temps refusé d’appliquer.

Suite à une forte pression le ministre de l’Education nationale a fini par infléchir sa position en acceptant d’additionner les notes des deux épreuves. Il a finalement déclaré admis 600 élèves dont la moyenne variait entre 8 et 9 après cette addition.

Les présidents du jury du bac ont unanimement refusé de signer les attestations de réussite de ces élèves parce que la loi gabonaise dispose que l’admission au bac est conditionnée par l’obtention d’une moyenne supérieure ou égale à 10. Le conseil des ministres a reconnu le bien fondé de la protestation des présidents du jury et déclaré échoués tous les élèves concernés. Les 600 élèves pour leur part réclament des épreuves orales pour clôturer leurs épreuves. L’Etat répond par le silence.

La tension est à nouveau montée d’un cran. Et le feuilleton est loin de prendre fin.

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