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Eyeghe Ndong menace de délier sa langue et provoquer des graves dégâts
Publié le lundi 1 septembre 2014   |  Gabon Actu


L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong


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Libreville, Gabon - L’ancien Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong (2006 – 2009) a menacé vendredi dans une conférence de presse de délier sa langue et provoquer des graves dégâts qui éclabousseraient des centaines des gabonais de l’opposition comme du pouvoir.

« Si on m’oblige à la délier (ma langue, ndlr), attention les dégâts », a prévenu le dernier Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba.

« Je dois en principe retenir ma langue par rapport à des affaires dont j’ai eu connaissance à l’occasion ou par le fait de l’exercice de mes fonctions. Mais si on m’oblige à la délier, attention les dégâts pour tous ceux qui, en quête de légitimité populaire ont choisi malencontreusement de faire exploser la République », s’est-il inquiété s’adressant aux journalistes, à ses fanatiques et aux cadres de l’opposition dont certains étaient aux affaires durant la période incriminée par la cour des comptes.

Jean Eyeghe Ndong est sortie de sa réserve suite à deux arrêts de la Cour des Comptes qui le somme de justifier dans un délai de 3 mois la somme de 98,3 milliards de FCFA qui lui aurait été remise dans le cadre des fêtes tournantes de 2006 à 2007 organisées dans l’Estuaire.

« Ces fonds s’élèvent respectivement selon la Cour des Comptes à 1 milliard 300 millions de francs cfa d’une part, d’autre part à 97 milliards de francs cfa », a-t-il révélé avant de nier avoir reçu des telles sommes.

« De quoi parlons-nous donc ? » s’est-il interrogé à propos de l’opération main propres lancée par le pouvoir pour rattraper tous les dirigeants qui auraient détourné environ 400 milliards de FCFA des fêtes tournantes, une initiative d’Omar Bongo Ondimba pour développer l’arrière pays et freiner l’exode rurale qui vide les villages et sur-peuple Libreville et Port-Gentil, les deux principales villes du Gabon.

« Voulez-vous que j’ouvre quelques-uns de ces tiroirs au risque d’éclabousser plus d’un. Attention ! », a-t-il encore menacé.

« Avons-nous la volonté et la détermination de faire la lumière et toute la lumière sur la gestion des fonds publics pratiquée depuis des décennies jusqu’à nos jours ? » a-t-il poursuivi se demandant par la suite si l’on « se moque des Gabonais dont la majorité d’entre eux ne savent pas de quoi on parle ».

« Nul ne peut être à l’abri des poursuites judiciaires. Même un Chef d’Etat peut voir son immunité levée par la seule volonté du peuple », a-t-il averti d’un ton martial.

« Plus trivialement, sommes-nous décidés à ouvrir le ventre de notre Etat ? » s’est encore demandé l’ancien chef du gouvernement refusant à la foule d’ouvrir la fameuse boite de pandore.

Pour lui, la requête de la Cour des comptes est une stratégie politique du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba « pour atteindre ses objectifs de 2016 : susciter des actions judiciaires à l’instar de celle ridicule de l’ONG Convergence, introduire une modification de la Constitution en y insérant le critère d’âge ».

Monsieur Eyeghe Ndong a conseillé aux magistrats du pays de ne pas se laisser intimider et de dire le droit pour le clouer au pilori, s’il est reconnu coupable ou de lave son image. Le film ne fait que commencer.



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