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Soupçons de détournements de fonds publics : la riposte de Jean Eyeghe Ndong
Publié le samedi 30 aout 2014   |  Gaboneco


L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong


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Mis en cause par la Cour des comptes dans le détournement de plus de 98 milliards de Fcfa destinés à la réalisation de travaux liés aux fêtes tournantes de l’indépendance entre 2006 et 2007, Jean Eyeghe Ndong, ancien Premier ministre et président de la commission de gestion de cette manifestation durant cette période, a livré vendredi 29 août, au cours d’une conférence de presse organisée dans sa permanence politique sise au quartier Nkembo, sa part de vérité sur cette affaire qu’il juge ‘’ montée de toutes pièces’’.

Devant une assistance parmi lesquels figuraient de nombreux membres de l’opposition pour la plupart issus du Front de l’Opposition pour l’Alternance, Jean Eyeghe Ndong qui fait depuis quelques jours l’objet de soupçons de détournement de fonds publics par la Cour des comptes a tenu au cours d’un point presse à clamer son innocence.

"Savez-vous que je suis déclaré, certes à titre provisoire, comptable des faits de deux volumineuses sommes d’argent que j’aurais reçu du Trésor public en ma qualité de Président du comité des fêtes tournantes de la province de l’Estuaire. Et que ayant reçu ces fonds, je n’ai effectué aucune dépense d’intérêt public aux ouvrages d’intérêt public. Autrement dit selon ma compréhension, j’aurais utilisé ces fonds à des fins personnelles ‘’ a annoncé Jean Eyeghé Ndong .

‘’Je suis, en conséquence, enjoint par la Cour des comptes de produire dans un délai de trois mois, à compter de la date de notification de ces arrêts, les comptes de gestion de fait englobant toutes les opérations effectuées dûment certifiées et signées, appuyées par des pièces justificatives’’ précise-t-il.

Pour ce dernier, il est impossible pour la Cour des Comptes de justifier qu’il est bien entré en possession des sommes citées soit : 98 milliards 300 millions de francs CFA à partir du moment où, aucun document comptable n’atteste d’un transfert d’une somme aussi importante et ne prouve ainsi sa culpabilité.

A cet effet il invite l’institution à entendre en qualité de témoins toutes les personnalités ayant facilité la sortie des ces fonds des caisses de l’Etat parmi lesquels le ministre du Budget durant la période 2006-2007, le directeur général du Budget ainsi que le Trésorier payeur général afin d’avoir une meilleure traçabilité de ces sommes d’argent.

"Je demande à la Cour des Comptes d’entendre le ministre du Budget en sa qualité d’ordonnateur du budget de l’Etat, le trésorier payeur. Ces personnalités attesteront de ce que j’ai reçu ou pas cet argent".

Comptant sur la neutralité de l’institution, sur sa capacité à délibérer de manière impartiale, l’ancien Premier ministre enjoint la Cour des Comptes à mener ses enquêtes de manière consciencieuse afin de lever tout soupçon de détournements de fonds et par conséquent d’enrichissement illicite qui pèsent sur sa personne.

‘’Mon patrimoine depuis le début de ma carrière politique peut être examiné à la loupe il révèlera que le pédégiste que j’ai été naguère et l’opposant résolu que je suis devenu désormais ne cache aucune fortune ni au Gabon ni à l’étranger. Est-ce le cas de nos donneurs de leçons ? Veut-on ouvrir véritablement la boîte de Pandore avec l’espoir de salir les opposants dont certains ont courageusement décidé, et avec raison, de quitter le bateau PDG ou de démissionner du gouvernement en 2009 pour ne pas passer pour complices dans des manœuvres et complots qui se tramaient entre personnalités qui profitaient de leur position dans l’appareil de l’Etat.’’

‘’Pour ce qui me concerne j’ai servi l’Etat à un haut niveau. Par conséquent je dois en principe retenir ma langue par rapport à des affaires dont j’ai eu connaissance à l’occasion ou par le fait de l’exercice de mes fonctions. Mais si on m’oblige à la délier attention les dégâts (…) Voulez-vous que j’ouvre quelques uns de ces tiroirs au risque d’éclabousser plus d’un ? Attention !’’ lance à titre d’avertissement Jean Eyeghe Ndong

Une riposte qui annonce un débat de société houleux. Affaire à suivre…

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