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Gabon - présidentielle 2016 : la pêche est ouverte !
Publié le samedi 30 aout 2014   |  Jeune Afrique


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), ancien ministre et ancien président de l’Union africaine (UA)


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À l'approche de la présidentielle de 2016, entre démissions fracassantes et ralliements enthousiastes, le parti au pouvoir et l'opposition rassemblent leurs camps. Un article publié dans J.A. nº 2796-2797.
Deux ans avant la fin du septennat d'Ali Bongo Ondimba, les prémices de la campagne pour l'élection présidentielle de 2016 se font déjà ressentir. Fin juillet s'est créé autour de Jean Ping, ex-président de la Commission de l'Union africaine, un Front de l'opposition pour l'alternance. Les opposants répondaient ainsi à la démonstration de force, fin mai, de la coalition formée autour du chef de l'État, rebaptisée Majorité républicaine et sociale pour l'émergence. Depuis six mois, les deux camps multiplient les effets d'annonce.
Tout a commencé en février dernier avec le départ fracassant de Jean Ping du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Quelques semaines plus tard, Jacques Adiahénot, ancien secrétaire général et ministre, démissionnait à son tour. Ali Bongo décide alors de partir à la "pêche à l'opposant", histoire de démontrer que la majorité dispose elle aussi d'un projet attractif.
La signature de son Pacte social, projet gouvernemental destiné à lutter contre la pauvreté et les inégalités, a été l'occasion d'exhiber ses "prises" politiques. La plus grosse est sans doute l'ancien maire de Port-Gentil, Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS). Un ralliement avant l'heure ? L'intéressé nie. "Accompagner la politique sociale du gouvernement ne veut pas dire que nous approuvons sa politique dans les autres domaines", plaide-t-il.
Pas de doute, la bataille pour le contrôle de l'électorat dans l'Ogooué-Maritime opposera Ping au contingent des "frères ennemis" orungus.
Ce rapprochement pourrait trouver une explication dans la sourde rivalité régionale qui oppose la minorité nkomie, dont est issu Ping, aux Orungus de Ndaot. Que ce dernier rejette l'idée de servir l'ambition présidentielle de Ping, qu'il déteste viscéralement, n'est guère étonnant... Pour le Palais du bord de mer, il n'a du reste pas été difficile d'obtenir le soutien de cet avocat familier de la majorité présidentielle depuis Bongo père. Pas de doute, la bataille pour le contrôle de l'électorat dans l'Ogooué-Maritime opposera Ping au contingent des "frères ennemis" orungus.
... suite de l'article sur Jeune Afrique


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