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Le gouvernement gabonais rompt ses engagements avec la Coder
Publié le lundi 16 decembre 2013   |  Gabon Eco


Etienne
© Autre presse par DR
Etienne Dieudonné Ngoubou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources hydrauliques


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Le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Ressources Hydrauliques, Etienne Dieudonné Ngoubou, vient d'annoncer la résiliation des conventions signées avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder). Une rupture qui s'explique selon lui, par le non respect des engagements pris par l'entreprise.Dans le cadre de l'aménagement des ouvrages hydroélectriques sur les chutes de l'Impératrice à Fougamou et de FE 2 à Mitzic, le gouvernement avait conclu en 2009 et 2010 avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder), un contrat de réalisation de travaux basé sur le principe d'un partenariat public-privé.Selon les clauses de ce contrat, l’entreprise Coder avait la charge de l'exécution de deux conventions avec financement propre et pour retour de ce financement, le gain issu de « l'exploitation des ouvrages et de la vente de l'électricité produite ».La conception et la construction des deux ouvrages hydroélectriques et la prise en charge de l'exploitation par la mise en production d'électricité constituaient donc les points importants du contrat entre la Coder et l'Etat Gabonais.

L'Etat gabonais, en tant que partenaire, avait pour obligation de mettre à la disposition de la Coder, deux terrains fonciers totalement libres et assez importants pour supporter la construction de ces ouvrages.

« A la fin de l'année 2011, ces deux obligations principales souscrites par le Gabon ont été entièrement exécutées. Je précise qu'aucune obligation financière n'engageait le Gabon.

Au terme des conventions, le concessionnaire s'est engagé à consommer les travaux de construction des barrages dans les 30 jours suivant la remise des emprises foncières. Celle-ci s'étant effectuée officiellement le 2 décembre 2011 pour s'achever 18 mois plus tard (..). Face à l'incapacité de réunir les sommes nécessaires pour l'exécution des ouvrages de la part de Coder, les bailleurs de fonds ont fini par exiger une garantie souveraine au Gabon pour couvrir les défaillances de l'emprunteur Coder. Or, une garantie est loin d'être conforme aux conventions qui nous lient avec cette entreprise », a expliqué Etienne Dieudonné Ngoubou.

Face à cela, le Gabon s’est retrouvé dans l’obligation de présenter des garanties auprès des bailleurs de fonds. Une contrainte imprévue qui a poussé le gouvernement à résilier les deux conventions de concessions suivant le principes des contrats passés.

Une question cependant demeure: qu'adviendra t-il de ces projets qui devaient participer au développement énergétique du Gabon?

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