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Etat-civil : 600 enfants Pygmées désormais enregistrés
Publié le jeudi 28 aout 2014   |  Gabon Review


Honorine
© Autre presse par DR
Honorine Nzet Biteghe, ministre de la Famille


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Jusque-là sans actes de naissance, ils ont récemment reçu ce précieux document qui consacre leur inscription dans les registres d’état-civil.

«Le phénomène des enfants sans actes de naissance est une réalité au Gabon, ce qui représente une violation de la législation gabonaise et des conventions internationales ratifiées par le Gabon», déplorait l’ancien ministre de la Famille, Honorine Nzet Biteghe, qui soulignait que pour éradiquer ce phénomène, son département ministériel avait mis en place un «projet qui permettra à chacun de ces apatrides de fait de retrouver la pleine citoyenneté, grâce à l’amélioration de la procédure d’enregistrement des naissances».

Ce sont donc environ 600 actes de naissance qui ont été établis pour les peuples autochtones (Pygmées) de Mékambo. Ces documents ont été remis aux intéressés lors de la tournée effectuée par le député Maxime Ngozo Issondou.

Du fait de leur éloignement des centres d’état-civil, les Pygmées ne déclaraient pas la naissance de leurs enfants. De ce fait, nombreux d’entre eux sont demeurés sans pièces d’état-civil. L’on note aussi que des goulots d’étranglement ont été identifiés au niveau des maternités, des tribunaux, des services d’état-civil.

Pour l’établissement d’un acte de naissance au Gabon, les parents du nouveau-né doivent se présenter dans une mairie d’arrondissement, munis notamment d’un certificat de naissance délivré par les services de maternité. Dans le cas de l’ancien hôpital général, ce document est délivré, moyennent 2 000 francs, sur présentation du reçu des frais de maternité. Après remplissage des formalités à la mairie, l’usager doit repasser, dans la plupart des cas, dans trois mois, avec deux timbres, pour récupérer l’acte de naissance de son rejeton.

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