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Sarkozy-Ali Bongo : un rencard à Libreville ?
Publié le jeudi 28 aout 2014   |  Gabon Review


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba, président de la république du Gabon


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L’ancien président français et le président Ali Bongo pourrait recevoir, sous peu, la visite de Nicolas Sarkozy. La rencontre qui, rapporte le confidentiel La Lettre du Continent (n°688), était prévue pour se tenir en marge de la visite en France du président de la République avait avorté en raison des agendas des deux personnalités.

Alors que sa dernière visite sur le continent africain s’était déroulée à Brazzaville (Congo), le 25 juillet dernier à la faveur d’une intervention au Forum Forbes Afrique où Ali Bongo s’est fait représenter par Daniel Ona Ondo, l’entretien entre Nicolas Sarkozy et Ali Bongo pourrait se dérouler en septembre prochain, peu avant ou après la visite du chef de l’Etat gabonais en Tunisie, ainsi que récemment annoncé par le porte-parole de la présidence de la République.

La dernière rencontre publique mais furtive entre les deux hommes a eu lieu lors d’un autre forum : le Doha Goals, un «forum mondial» sur le sport tenu en décembre 2012 au Qatar. Voisins de circonstance Ali Bongo et Nicolas Sarkozy auraient alors échangé. Publié par l’hebdomadaire Echos du Nord qui assurait alors tenir l’information de source sûre, l’ex-président français aurait dit à Ali Bongo : «Nous croyions, en vous plaçant à la tête du Gabon que vous garantiriez les intérêts de la France, que vous poursuivriez l’œuvre entamée par votre père, Omar Bongo Ondimba. Hélas, le constat est décevant. Au plan intérieur, la paix si chère à votre prédécesseur est sérieusement menacée. Aux plans régional et continental, le Gabon a perdu sa place de leader. La France perd dangereusement sa position au Gabon et nous n’avons jamais cessé d’attirer votre attention là-dessus. La France, en dépit des changements intervenus en mai dernier, reste la France. Elle dispose toujours des mêmes leviers qui ont permis votre accession au pouvoir. Elle ne saurait donc accepter d’être continuellement humiliée, parce que c’est la France. Les socialistes ne parlent pas beaucoup, mais ils sont très dangereux. Essayez de renouer les fils du contact avec eux, car, sans l’aval de la France, vous ne pourrez rien entreprendre de sérieux aux plans économique et diplomatique. Vous m’avez fait part de la récente acquisition d’importants biens immobiliers ici au Qatar, cela est très gênant surtout lorsque votre directeur de cabinet et vous-même le faites de manière simultanée. Si c’est comme vous le dites, pour des raisons de sécurité en cas de troubles, votre meilleure sécurité est assurée au Gabon et nulle part ailleurs. Cherchez donc à vous faire accepter par le peuple gabonais». L’hebdomadaire gabonais, contacté alors par Gabonreview, assurait que l’exactitude de la retranscription de cette conversation n’était pas garantie, mais tel en avait bien été l’esprit.

Beaucoup d’eau a coulé depuis lors sous les ponts et si rien n’est confirmé à ce jour sur la rencontre annoncée, de nombreuses interrogations surviennent déjà en rapport avec les sujets autour desquels devraient tourner la discussion.

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