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Immigration : Comme un aveu d’impuissance
Publié le mardi 26 aout 2014   |  Gabon Review


Immigrés
© Autre presse par DR
Immigrés clandestins interpelés dans le Woleu-Ntem en juin 2014


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Faisant siens les propos du secrétaire général du Conseil national de sécurité dans une tribune publiée à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’Indépendance, le Front de l’opposition pour l’alternance a estimé que l’exécutif a échoué dans sa gestion des flux migratoires.

Alors qu’il s’exprimait le week-end écoulé sur les auditions relatives aux malversations financières supposées, le Front de l’opposition pour l’alternance a également abordé l’immigration. Revenant sur les récents propos du secrétaire général du Conseil national de sécurité, selon lequel «la croissance de la population immigrée au Gabon se développe plus rapidement que celle de la population autochtone», la coalition de l’opposition s’est s’interrogée sur la politique nationale en la matière. Sommes-nous en danger ? Si l’opposition est prompte à répondre par l’affirmative, pour de nombreux Gabonais, de réelles mesures en vue de gérer au mieux le phénomène doivent être prises. D’autant plus que la menace de groupes terroristes dans la sous-région, le rapprochement à grande vitesse de la pandémie Ebola en plus de l’insécurité sans cesse grandissante dans les villes du pays sont autant d’indicateurs qui devraient interpeller les plus hautes autorités.

En effet, dans une tribune publiée à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’Indépendance, Laurent Nguetsara affirme que le nombre d’immigrés dans le pays a littéralement dépassé «le taux de 17% de la population nationale, alors que les normes moyennes internationales se trouvent entre 5% et 7%». Un scandale ! Pourtant, ces indications qui s’apparentent fortement à une sorte d’aveu d’impuissance de la part des autorités gabonaises, alors que de nombreuses menaces contre la sécurité nationale sont rapportées chaque jour, sont loin de constituer l’unique raison des craintes que les populations autochtones doivent désormais se faire.

D’ailleurs, un brin alarmiste, la coalition de l’opposition a fait siennes les «révélations» du patron des Services spéciaux pour qui «le contrôle de l’immigration clandestine est pratiquement insoluble en l’état actuel». Pis, il est «actuellement impossible, matériellement, d’assurer une surveillance stricte et efficace de nos frontières maritimes et terrestres en raison de leur étendue et de leur configuration géographique, et surtout du manque de moyens et de personnels». Echec, crie-t-on désormais du côté de l’opposition gabonaise qui y voit une nouvelle preuve du supposé «amateurisme» du gouvernement.

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