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Affaire UPG : Moukani Iwangou contre attaque et déplore un mauvais jugement
Publié le mardi 19 aout 2014   |  Gabon libre


Jean
© Autre presse par DR
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou ,le nouveau président de l’Union du peuple gabonais (UPG).


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Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président élu de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) au terme d’un congrès controversé organisé le 9 juin dernier par une partie des militants réunis au sein de l’aile dite ‘’Les loyalistes’’, a déclaré lundi lors d’une conférence de presse, que la décision du tribunal de première instance de Libreville rendu le 8 août 2014 lui déniant la qualité de président de l’UPG s’est basée sur un « schéma erratique du juge ».

« Le juge s’est fourvoyé. Il n’avait pas cru devoir hélas écouter toutes les parties », a déclaré M. Moukagni Iwangou, soulignant qu’il n’y a pas eu de débat contradictoire. L’opposant a indiqué par ailleurs qu’il portera l’affaire devant d’autres juges hautement plus expérimentés que le juge de référé ayant techniquement, selon lui, foulé au pied les règles élémentaires d’une instruction et d’un jugement du reste, spécifique dans chaque cas.

Dans le cas d’espèce, l’homme qui se présente toujours comme le président légitime du parti de feu Pierre Mamboundou affirme que la plainte qui l’oppose à Mathieu Mboumba Nziengui, secrétaire exécutif de l’UPG et dirigeant de la tendance dite ‘’Légalistes’’, est liée à une incompatibilité.

Selon lui, l’incompatibilité est différente de l’inéligibilité. Comme un cours magistral de droit, l’opposant juriste qui est un magistrat de formation a démontré, que l’inéligibilité est une sanction prononcée contre un citoyen d’avoir à postuler à certains emplois ou à certains mandats. « Dans le cas d’espèce je n’ai jamais été sanctionné d’aucune manière », a-t-il souligné. Dans la suite de sa démonstration, il a dit en revanche que l’incompatibilité « est la règle du non cumul ». Pour lui, l’exercice de certaines fonctions est incompatible avec d’autres. Jean de Dieu Moukagni Iwangou a reconnu qu’il y a dans le cas de figure, bel et bien de l’incompatibilité car la loi précise qu’un magistrat ne peut pas assumer les fonctions de président d’un parti politique.

« Mais l’incompatibilité se règle par le droit d’option », a-t-il ajouté en soulevant certains exemples ayant déjà fait école. C’est le mis en cause qui choisit la fonction à exercer pour mettre fin au cumul et donc à l’incompatibilité.


Pour mieux étayer ses arguments fondés sur la loi, M. Moukagni Iwangou s’est focalisé sur la récente incompatibilité de Jean Baptiste Bikalou, qui dispose d’un mandat de président de la Chambre de commerce de Libreville. M. Bikalou a été élu aussi conseiller municipal de la jeune commune d’Akanda au terme des élections locales de décembre 2013. Toute chose ayant fait que Jean Baptiste Bikalou a recouru au droit d’option en optant donc pour la poursuite de son mandat à la tête de la chambre de commerce.

D’après lui, la même procédure a été ; quelques années avant, appliquée à l’incompatibilité de l’opposant maître, Séraphin Ndaot Rembogo. Alors député maire de la capitale économique du Gabon, Port-Gentil, M. Ndaot Rembogo avait choisit de rester à la tête du conseil municipal de la capitale provinciale de l’Ogooué Maritime.

« J’ai opté pour assumer le mandat à la tête de l’UPG et d’assumer ainsi le statut d’héritier naturel de Pierre Mamboundou », à une fois de plus réitéré l’opposant non sans ajouter qu’il était plausible qu’on lui demanda de faire son droit d’option qu’il avait selon lui, « clairement exprimé en adressant un courrier officiel au chef de l’Etat ».

L’opposant Moukagni Iwangou qui se dit optimiste quant à l’issue favorable de sa requête interjeté à la Cour d’Appel a également critiqué sévèrement le discours à la Nation du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, le 16 août dernier, à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’intendance du Gabon. Pour lui, s’il y a frémissement dans certains chantiers, il n’en demeure pas moins que « j’ai une larme à l’œil à défaut d’en avoir dans les yeux, en regardant ce pays si riche de ses potentialités, et si pauvre de sa gouvernance ». Comme pour montrer la misère des populations, l’opposant a tenue cette conférence de presse à Kinguélé, un quartier pauvre et insalubre de la capitale gabonaise, où la misère est perceptible à travers des constructions anarchiques.

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