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La haine, la division et la xénophobie sont inacceptable (Ali Bongo)
Publié le lundi 18 aout 2014   |  Gabon Actu


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© Autre presse par DR
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba


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Libreville - Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba s’est insurgé samedi dans un message à la nation, à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Gabon, contre l’apologie de la haine, de la division et de la xénophobie de la part de ses opposants politiques.

« J’entends s’élever des discours de haine, de division et de xénophobie. J’entends aussi prononcer des mots hideux qui n’ont jamais fait partie de notre pratique politique, ni de notre ADN social, même dans les pires moments de notre histoire », a fait constater le numéro un gabonais.

« J’entends enfin dresser du Gabon un tableau que l’on veut à tout prix assombrir pour chercher à justifier, derrière une apparente contradiction politique, la théorie de la race ou de l’ethnie pas assez pure pour être gabonais et appeler à l’insurrection », a-t-il ajouté un peu dégouté.

« Ces discours ne sont ni acceptables, ni pardonnables. Ceux qui les tiennent devront en porter l’entière responsabilité », a-t-il martelé dans ce discours retransmis simultanément par la radio et la télévision nationale.

Ali Bongo a prévenu que « nous ne devons laisser personne, quelles que soient ses motivations et ses ambitions, mettre en péril ce qui fait notre socle commun, notre héritage : la Paix ».

« Je rappelle que la forme républicaine de l’Etat ainsi que le caractère pluraliste de notre démocratie sont intangibles. Je ne laisserai personne y porter atteinte », a-t-il cogné.

Ali Bongo Ondimba est apparu ainsi remonté contre ses adversaires politiques qui l’accusent de diriger le pays avec une légion étrangères. L’opposition réclame dans tous ses discours le départ de Mexant Acrombessi, directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba qui est d’origine béninoise.

Dans une récente interview sur les antennes de la télévision française France 24, l’opposant Jean Ping a affirmé qu’Ali Bongo est « un autocrate qui dirige le pays avec un groupe de voleurs ». Des propos qui sont probablement à l’origine du coup de colère du président gabonais élu en 2009 après la mort au pouvoir de son prédécesseur, Omar Bongo Ondimba.

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