Après le drame survenu il y a quelques semaines sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international Léon Mba de Libreville, le ministre des Transports, Paulette Mengue M'Ovono qu'accompagnait vendredi 8 août, son délégué Raphaël Ngazouzé, a visité les installations aéroportuaires de Libreville et les zones d'intrusion.
La catastrophe d'il y a quelques semaines sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international Léon Mba de Libreville a t-elle suffi pour se rendre compte de l'absence de sécurité aux alentours du domaine aéroportuaire?
On pourrait penser que oui, au vu de la visite effectuée vendredi 8 août 2014, par le ministre des Transports, Paulette Mengue M'Ovono et son délégué Raphaël Ngazouzé à l'aéroport de Libreville où ils ont pris connaissance des conditions dans lesquelles cette zone était protégée contre d'éventuels actes de vandalisme.
Cette visite du ministre des transports précédée par une séance de travail avec les responsables de l'Agence nationale de l'aviation civile (Anac), de l'Agence de la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), ainsi que ceux de l'Aéroport de Libreville (Adl), a permis aux membres du gouvernement de visiter tour à tour la salle de vidéosurveillance, la base des pompiers de l'aérodrome, la centrale météorologique, le site du futur centre radar, y compris la zone d'intrusion par laquelle les populations accèdent à la piste pour faire leurs jardins domestiques.
Durant quatre heures, les membres du gouvernement ont pu mesurer l'ampleur des problèmes à résoudre, ainsi que les faiblesses que présente cette zone dangereuse et sensible, devenue accessible à tous depuis plusieurs années.
« Les installations de protection se dégradent avec le temps. Mais nous investissons plusieurs millions de francs Cfa tous les ans pour assurer la sécurité de l'aéroport », a indiqué Jean Michel Ratron, le directeur général de l'aéroport de Libreville.
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