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CODER : deux Conventions de concession de production d’énergie résiliées pour incompétence
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  Agence Gabonaise de Presse




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Le ministre du pétrole, de l'énergie et des ressources hydrauliques, Etienne Dieudonné Ngoubou, a déclaré ce jeudi lors d’une conférence de presse à Libreville que les deux Conventions de concession relatives à l’aménagement et à la production de l’électricité signées il y’a environ trois ans entre l’Etat gabonais et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER) ont été résiliées par la partie gabonaise pour incompétence notoire de l’entreprise adjudicataire.

« Les motifs de cette résiliation portent principalement sur : le défaut d’exécution des travaux ; le non respect des délais de livraison ; l’absence de preuve des capacités financières à mener à terme la construction de deux ouvrages et l’abandon des sites par CODER », a souligné M. Ngoubou.

Il s’agit notamment des conventions de concession portant aménagement des chutes de l’Impératrice Eugénie sur le fleuve Ngounié (sud du pays) et celle de Fé2 sur le fleuve Okano (nord) signées respectivement le 15 avril 2009 et le 12 mai 2010.

Le premier projet prévoyait l’aménagement d’une centrale de 42 MW de puissance nominale, extensible à 84 MW en phase finale pour un coût global de 180 millions de dollars. Le Fé2 quand à lui devait porter sur une puissance nominale de 36MW pour 87 millions de dollars.

Selon M. Ngoubou, pour obtenir ces concessions, la société CODER avait donné des garanties à l’Etat gabonais. Ces garanties portaient sur la compétence technique de l’entreprise et de son portefeuille financier important. Toute chose selon lui qui n’était pas vraie. Les travaux démarrés en janvier 2012 ont piétiné jusqu’en juillet de la même année. Un défaut d’exécution des travaux lié à une disponibilité de financement de la part du concessionnaire CODER en était le point d’alerte.

« Au regard de cette situation, le ministre de l’énergie a invité les responsables de la CODER, au mois de juillet 2013, à effectuer une mission d’appréciation in situ de l’évolution de deux projets. Ces derniers n’ont pas donné une suite favorable à cette invitation », a déploré le ministre des ressources hydrauliques.

Cette résiliation était intervenue le 8 août dernier. Le membre du gouvernement avait alors réquisitionné, manu militari les chantiers abandonnés.

Les deux conventions de concession reposaient sur un principe particulier de Partenariat public privé (PPP). Ces clauses stipulent que « les projets sont entièrement financés par le concessionnaire, à charge pour lui de se rémunérer par la suite dans l’exploitation des ouvrages et la vente de l’électricité produite ».

La mise à disposition de deux emprises foncières et une superficie suffisante pour la construction et l’exploitation de chacun des barrages par le concessionnaire et la signature avec le concessionnaire de deux contrats d’achat/vente de l’énergie produite par le concessionnaire en vue de son injection dans le réseau national de transport de l’électricité, ont été les deux conditions respectées par la partie gabonaise


SI/IM

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