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PIP : Militaires et flics bientôt à caisse
Publié le mercredi 13 aout 2014   |  Gabon Review


Christian
© Autre presse par DR
Christian Magnagna, ministre du Budget et des Comptes publics


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Jusqu’ici mis à l’écart, les agents des forces de défense et de sécurité vont désormais bénéficier de la Prime d’incitation à la performance.

S’estimant lésés, il y a quelques semaines encore, du fait qu’ils ne bénéficiaient pas de la Prime d’incitation à la performance (PIP), les agents des forces de défense et de sécurité ont finalement eu gain de cause. A l’issue d’une réunion tenue, le 11 août dernier à Libreville, Christian Magnagna, Ernest Mpouho Epigat et Guy-Bertrand Mapangou, respectivement ministres en charge du Budget, de la Défense et de l’Intérieur, sont convenus d’étendre cette prime à cette catégorie d’agents de l’Etat. «Nous avons discuté spécialement de la prise en compte des militaires et des paramilitaires dans le bénéfice de la PIP», a expliqué Christian Magnagna, pour qui «la spécificité propre de ce corps de métier ne permettait pas que ce traitement se fasse conjointement avec les agents civils de l’Etat».

Aux dires du ministre en charge du Budget, la répartition de cette prime se fera sur la base de critères d’évaluation propres aux forces armées. «Les dossiers ont été transmis à une commission ad hoc qui devrait rendre ses conclusions très prochainement», a-t-il souligné relayé par le quotidien L’union. Un dénouement heureux pour cette catégorie d’agents publics qui, selon certaines sources, aurait menacé de boycotter le défilé du 17-août s’ils ne percevaient pas la PIP.

La PIP vient en remplacement des «fonds communs», jadis dotés d’une cagnotte annuelle de 212 milliards francs CFA, et considérés comme une sorte de bonus qui était versé aux agents des Douanes, Impôts et du Trésor public, ainsi qu’à ceux relevant du secteur des hydrocarbures. L’objectif affiché à sa création en 1974 était d’assurer un revenu suffisant aux fonctionnaires chargés de collecter et de gérer l’argent public afin de leur donner la force de résister aux sirènes de la corruption. Mais au fil des ans, il a abouti à de nombreux abus, certains hauts fonctionnaires empochant des bonus aux montants astronomiques, dignes de PDG d’entreprises multinationales, avec des primes allant jusqu’à 100 millions de francs CFA.

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