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Haro sur l’importation frauduleuse de véhicules d’occasion
Publié le mardi 12 aout 2014   |  Gabon Review


Importation
© Autre presse par DR
Importation des voitures d’occasion: les PME en quête d`un consensus


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La Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) se mobilise pour empêcher certains commerçants de contourner les dispositions légales en vigueur.

Les vendeurs de véhicules d’occasion fédérés au sein de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), se sont récemment réunis à Libreville. Objet de la rencontre : stopper l’importation frauduleuse des voitures d’occasion. Une initiative qui intervient quelques jours après que le ministère en charge des Transports eut découvert un réseau illégal d’importation de véhicules d’occasion. «Certains importateurs ont tenté de tromper l’administration, en multipliant frauduleusement les identités des nationaux auxquelles ils ont attribué des commandes de voitures», a déploré le président du syndicat des agents du ministère des Transports.


Samtac Ghislain Malanda souligne que les opérateurs du secteur ont usé de la dérogation accordée par le ministère des Transports aux nationaux désireux d’importer des véhicules à titre personnel et de l’ouverture faite par le Conseil gabonais des chargeurs (CGC). «Dès lors que l’embarcation desdits véhicules fut accordée par le CGC depuis les ports d’origine en Europe, plus rien ne pouvait leur faire douter du caractère illégal de la démarche. Constatant que chaque Gabonais ne pouvant avoir facilement accès aux réseaux internationaux d’achat de véhicules d’occasion, il est normal qu’il se soit retourné vers les professionnels de cette activité, au regard du vent de panique qui a suivi la promulgation de l’arrêté interdisant l’importation de véhicules de plus de trois ans».

Avant la décision d’interdiction d’importation et de réception des véhicules d’occasion vieux de plus de trois ans, cette activité était en pleine explosion : 15 000 à 20 000 occasions venue d’Europe étaient déversées chaque année sur le marché, contre 5 000 véhicules neufs seulement. D’aucuns soupçonnent, de ce fait, les concessionnaires d’avoir influencé la décision du gouvernement.

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