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Sommet US-Africa/ Barack Obama:"La clé de la nouvelle ère de croissance de l’Afrique ne se trouve pas aux USA, mais en Afrique"
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Gaboneco


Sommet
© AFP par DR
Sommet Etats Unis - Afrique
Mercredi 6 Août 2014. Etats-Unis, Washington.


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Dans l'espoir de rattraper son retard sur la Chine et l'Europe en matière d'investissements sur le continent africain, le président Barack Obama a annoncé la mobilisation de plus de 30 milliards de dollars (aides publiques et investissements privés) à destination de l'Afrique.

A l'issue du Business Forum qui a réuni au même endroit plus de 40 chefs d'Etat et un parterre d'hommes d'affaires, Barack Obama a clairement annoncé la volonté des Etats Unis d'investir massivement en Afrique, deuxième pôle de croissance le plus important du monde.

"Les Etats Unis vont investir massivement sur le long terme en Afrique", a déclaré le président américain.

Les secteurs concernés sont l'énergie, l'eau, la banque, les infrastructures, l'hôtellerie, ou encore les nouvelles technologies de l'information.

Dans ces domaines, des géants américains tels que Coca-Cola, Marriott et General Electric, sont en train de se positionner sur le continent africain avec des engagements estimés à 14 milliards de dollars.

Un grand pas en avant dans ses relations économiques avec l'Afrique.

Mais une avancée insuffisante qui ne permet pas encore aux Etats Unis de jouir du statut de partenaire privilégié de l'Afrique en matière d'échanges commerciaux. Surtout quand on sait que "les produits américains envoyés vers l'Afrique ne représentent que 1% des exportations" de ce pays à travers le monde. Soit l'équivalent des échanges commerciaux des États Unis avec le seul Brésil.

Aussi, lors de ce Forum économique, le secteur privé américain a lui aussi pris des engagements vis-à-vis de l'Afrique via le programme Power Africa qui prévoit d'accroître du simple au double, l'accès à l'électricité des populations d'Afrique subsaharienne.

A ce jour, plus de 26 milliards de dollars (engagements de la Banque mondiale et de la Suède compris) ont déjà été mobilisés sur ce projet.

Mais, selon Obama, les investissements de partenaires internationaux ne suffisent pas pour garantir le développement du continent africain.

"Le capital est une chose. Les programmes de développement sont une chose. Mais l'Etat de droit est encore plus important. Les gens doivent être capables d'envoyer des biens sans payer un pot de vin, ou sans être obligés d'embaucher le cousin de quelqu'un", a-t-il lancé à l'endroit des dirigeants africains, les appelant à plus d'efforts afin de créer un environnement politique et économique plus propice aux affaires.

"Aussi cruciaux que soient les investissements étrangers, la clé de la nouvelle ère de croissance de l'Afrique ne se trouve pas ici aux Etats Unis, mais en Afrique", a-t-il déclaré avant de trinquer lors du dîner de gala à la Maison Blanche avec les dirigeants africains, à "la nouvelle Afrique pleine de promesses".

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