La rencontre qui s’est ouverte le 6 août dernier dans la capitale, doit permettre au groupe focal Afrique centrale de l’Association des Fonds d’entretien routier (Afera) de mieux préparer la réunion annuelle, prévue en octobre prochain en République démocratique du Congo.
Les pays membres du groupe focal Afrique centrale de l’Association des Fonds d’entretien routier (Afera) sont réunis à Libreville depuis le 6 août dernier. Pendant 3 jours, ils tenteront de dresser un bilan des activités de leurs institutions respectives et proposer des solutions pour surmonter les difficultés rencontrées. Sous le thème «Adéquation outils et mécanismes de programmation des travaux financés par le fonds d’entretien routier et ressources mobilisées», cette 8eme réunion annuelle de l’Afera Afrique centrale a été ouverte par le secrétaire général du ministère de la Promotion des investissements, des Infrastructures, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, en présence des directeurs généraux des fonds d’entretien routier membres du groupe focal ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Jean-Philippe Ndong Biyogho en a profité pour inviter chacune des délégations à apporter sa modeste contribution afin que la sous-région parle d’une même et seule voix à l’occasion de la réunion annuelle d’octobre prochain à Kinshasa. Une préoccupation également évoquée par la présidente en exercice du groupe focal. Pour Chantal Baringuvu, les assises de Libreville constituent une occasion d’évaluer les recommandations des précédentes rencontres autant qu’un prélude à celle de la capitale congolaise. «Les participants sont invités à échanger à proposer les thèmes à développer au cours de l’atelier technique de notre prochaine réunion de l’Assemblée générale prévu en novembre prochain à Kinshasa, ils devront également analyser les textes constitutifs de notre association à savoir les statuts, le règlement intérieur et la charte de Libreville», a-t-elle souligné.
Il faut dire que les FER de la sous-région sont confrontés à divers problèmes, notamment, la collecte et la diversification des ressources, l’inadéquation entre les besoins d’entretien réels et les ressources affectées. C’est pourquoi, le directeur général du Fonds d’entretien routier Gabon a souhaité que les membres du groupe focal Afrique central «(trouvent) ensemble les voies et moyens pour garantir les ressources pérennes nécessaires à l’entretien durable des routes de la sous-région». «Placé parmi les priorités pour le développement socio-économique de nos États, la route, qui reste un des vecteurs de la croissance de nos économies, doit nous amener davantage à mobiliser toutes nos énergies pour relever les défis qui s’offrent à nous notamment celui de faciliter l’intégration sous régionale», a affirmé Landry Patrick Oyaya.
Créé en décembre 2003 à Libreville, dans le but, entre autres, de promouvoir une bonne gestion des Fonds d’entretien routier, le partage des informations et de bonnes pratiques ainsi que la promotion du partenariat public-privé, l’Afera ne compte plus que 16 membres contre 32 membres à part entière et un membre associé.
