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Ali Bongo aux USA : l’opération séduction
Publié le mardi 5 aout 2014   |  Gabon News


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© Présidence par DR
Le président Ali Bongo Ondimba inaugure le pont sur la Banio à Mayumba


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La visite du président gabonais, Ali Bongo Ondimba à Washington aux USA promet d’être impressionnante. Déterminé à diversifier ses partenaires économiques et à attirer un peu plus des investisseurs dans son pays, il va consacrer l’essentiel de son agenda aux entretiens avec des opérateurs économiques américains.

Le numéro un gabonais, maîtrisant la langue de Shakespeare, va donc s’employer à chasser définitivement les nuages qui empêchaient aux opérateurs économiques de la plus grande puissance du monde à choisir massivement la destination Gabon, terre de paix et de stabilité politique, pour investir afin de créer de la richesse, des emplois pour les jeunes gabonais étranglés par le chômage et enfin booster la croissance.

Une offensive de charme destinée à promouvoir la destination Gabon conformément à l’esprit et la lettre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).

Le chef de l’Etat gabonais qui est accompagné de son épouse Sylvia Bongo Ondimba prend part du 5 au 7 août 2014 aux assises du premier sommet USA-Afrique organisé par le président américain Barack Obama qui en juillet 2009 au Ghana, appelait l’Afrique à assumer « ses responsabilités au lieu de blâmer l’Occident pour ses échecs ».

Constatant la spectaculaire percée économique de la Chine en Afrique, le numéro un américain veut ici relancer sa politique africaine. Une quarantaine de dirigeants africains pour un sommet sans précédent dans l’histoire des États-Unis. Pendant trois jours, Washington va se mettre à l’heure africaine avec près de cent événements organisés en marge de la réunion officielle des chefs d’État. Mais cette fois, l’angle d’attaque est l’économie et l’investissement en Afrique.

La capitale américaine juge en effet urgent d’engager une dynamique de création d’emplois manufacturiers à l’asiatique, vu la croissance démographique spectaculaire du continent.

«En 2050, un jeune sur quatre sera africain, c’est un énorme potentiel, mais aussi un énorme risque. Si cette jeunesse n’est pas mise au travail, cela pourrait planter le décor de terribles événements » a déclaré à la presse française le directeur du programme Afrique de l’Atlantic Council, Peter Pham.

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