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Matanda côtoie les poubelles
Publié le mercredi 30 juillet 2014   |  Gabon News


Guy
© Autre presse par DR
Guy Bertrand Mapangou, ministre de l`interieur et de la sécurité


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La problématique de l’insalubrité se pose avec insistance dans les centres urbains à forte affluence humaine. Le cas du quartier Matanda à Port-Gentil devient inquiétant, constate notre correspondant.

En marge de la descente surprise du ministre de l’intérieur, Guy Bertrand Mapangou, le 27 juillet dernier au quartier Matanda dans le 4èmearrondissement de la commune de Port-Gentil pour une opération de contrôle musclé des occupants de la zone avec les éléments de la police nationale, l’état d’insalubrité dudit quartier a retenu les regards les plus sensibles de la protection de l’environnement.

Occasion pour le chef de la brigue environnementale, Côm Ndjokounda et Ghyslain Clair Nkoma, directeur provincial des hydrocarbures de se rendre compte que les habitants de Matanda sont loin de respecter la nature malgré toutes les campagnes de sensibilisation et d’informations à travers les médias.« Dans cet état d’insalubrité, vous êtes exposés aux maladies » a souligné Côm Ndjokounda. C’est grave de constater que vous déversez le reste des hydrocarbures dans la mer, a fustigé pour sa part, Ghyslain Clair Nkoma. « On a saisi ce que vous nous dites » a réagi un résident, M.Sanwogou.

Une situation de pollution qui démontre le peu d’intérêt de contribuer à la lutte contre les ordures cohabitant avec les populations. Il est vrai que Matanda n’est pas l’unique quartier de Port-Gentil qui croupit sous les immondices, mais le spectacle est plus que scandaleux. « L’hôtel de ville devrait infliger des amendes aux indélicats » suggère avec amertume Jean-Jacques Mavoungou, un confrère. Les communications de proximité doivent être intensifiées pour entraîner les habitants à atténuer le phénomène des poubelles à tous les mètres. Les résidents côtoient chaque minute des risques de développement de certaines épidémies notamment le choléra, la peste et autres maladies pulmonaires. La santé publique est quasi menacée sans que cela n’inquiète les premiers concernés. « Je suis obligée de me pincer les narines »a confié une policière en service pour la circonstance. Des sachets plastiques et de la matière fécale décorent le rivage de la plage sans le moindre remord des riverains. Latrines, cuisines et maisons à coucher ne sont jamais éloignées des odeurs les plus insupportables. « Qu’appelez-vous maisons ici » s’est interrogé le ministre de l’intérieur, M. Mapangou face à la foule amassée.

Le quartier mérite en urgent des actions d’un minutieux nettoyage par les services techniques municipaux à côté des campagnes de sensibilisation des populations. Matanda ne connaît pas la nécessité d’éviter de côtoyer les poubelles, est-on tenté de déduire.

DKT

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