Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Afrique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Afrique

Sommet Etats-Unis/Afrique : ce que l’on attend de l’Afrique
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Gaboneco


Obsèques
© AFP
Obsèques du président Nelson Mandela : Plusieurs personnalités étrangères présentes
Mardi 10 decembre 2013. FNB Stadium (Soccer City), Johannesburg. Plusieurs personnalités étrangères présentes sont venues dire" adieu "à Nelson Mandela. Photo : Barack Obama.


 Vos outils




Du 4 au 6 août prochain, les Chefs d’Etat et de gouvernement africains seront les invités de Barack Obama à l’occasion du sommet Etats-Unis/Afrique, au cours duquel ils échangeront sans doute avec la crème de ce que Wall Street compte de think tank. A ce titre, les peuples africains attendent beaucoup de leurs représentants à cette rencontre, la première du genre au pays de l’Oncle Sam.

C’est un fait inédit. Les Etats-Unis longtemps hésitants sur l’organisation de ce type de rencontres, recevront pour la première fois, un sommet avec les chefs d’Etat africains, emboitant ainsi le pas à la France, à l’Union Européenne, au Japon, à la Chine et à l’Amérique du Sud. Par le passé, les Etats-Unis, soucieux des droits de l’Homme, préféraient discuter avec des ONGs et autres organismes, et non avec les dirigeants politiques de certains pays africains qu’ils considéraient comme des dictateurs.

Un changement de cap de la Maison Blanche qui démontre une fois de plus les perspectives de croissance économique insolente de l’Afrique (la Banque Mondiale table même sur un taux de croissance de 5,2% en 2014, rien que pour l’Afrique subsaharienne), qui contribuent à ce que les plus grandes puissances du monde portent désormais un regard différent sur le continent.

Enfin pleinement reconnue en tant qu’acteur à part entière dans le monde des affaires, reste aujourd’hui à l’Afrique de tirer profit de cette situation, à condition bien entendu, que ses dirigeants, lors de rencontres économiques de ce genre, ne se contentent pas de beaux discours. Mais qu’ils participent pleinement aux échanges et négocient habilement et fermement des partenariats et autres accords à l’avantage de l’Afrique.



Car sur le plan économique, le passé a démontré que bien souvent, les dirigeants africains faisaient preuve de laxisme ou d’absence de stratégie lors de ces grands messes. Pire, ils se faisaient avoir comme des bleus, se retrouvant à signer des contrats suicidaires au profit de multinationales. Le Gabon par exemple, en avait fait l’amère expérience à travers la signature de contrats miniers ou pétroliers avantageux uniquement pour ses partenaires internationaux, et désastreux pour l’Etat et les populations.

Car les puissants partenaires de l’Afrique, qu’ils soient des Etats ou des entreprises, ont toujours perfidement profité, comme c’est d’ailleurs de coutume dans le monde des affaires, de la naïveté et des manquements en matière de compétences juridiques, de certains dirigeants africains, plus disposés à courber l’échine devant le « Grand Blanc » qu’à réellement défendre les intérêts des populations lors de négociations de partenariats d’envergure.

Aussi, ce séjour américain sera également l’occasion pour les dirigeants africains de découvrir de nouveaux modèles économiques et de gestion d’entreprise, d’autres systèmes de gouvernance, les Etats-Unis regorgeant de cas de success story d’entreprises qui ont fait fortune en se basant sur de nouveaux paradigmes économiques.

En somme, plus question pour l’Afrique de s’afficher en éternelle receveuse de leçons. Au pays de Barack Obama, elle devra faire savoir au monde que, consciente aujourd’hui de son statut envieux de « Place to be » en matière de business, il faudra désormais faire avec elle et selon ses règles à elle.

 Commentaires