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Les vrais enjeux du séjour camerounais de Léon Paul Ngoulakia
Publié le lundi 28 juillet 2014   |  Infos Gabon


Léon
© Autre presse par DR
Léon Paul Ngoulakia, le directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab)


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Libreville – Le directeur général de la caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon (Caistab), Léon Paul Ngoulakia à la tête d’une délégation était en mission au Cameroun du 14 au 20 juillet 2014, dans le cadre des échanges techniques bilatéraux et de l’agence des café robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram), une association regroupant les opérateurs privés et publics intéressés par la filière café robusta d’Afrique et de Madagascar.

Ce séjour camerounais de la délégation de la Caistab se justifie d’autant plus que M. Ngoulakia est secrétaire général de l’Acram, outre que le choix de la ville de Foumban dans le département du Noun procédait de l’invitation du Maire de cette ville, le Docteur Adamou Ndam Ndjoya et de l’honorable Patricia Ndam Ndjoya, présidente du comité genre de l’Acram, leurs hôtes dans cette région réputée être le grenier du café robusta pour tout le Cameroun, de par ses exploitations et ses planteurs dans cette filière.

Pour le déroulement de cette visite en terre camerounaise, il a été marqué par des séances de travail avec les opérateurs économiques, puis des échanges avec les populations rurales, suivies des visites des plantations et échanges avec les planteurs du 16 au 18 juillet 2014.

Dans son intervention, le Maire de Foumban s’est réjouit de cette rencontre entre la délégation gabonaise et les populations venues massivement.

Prenant la parole à son tour, le DG de la Caistab et SG de l’Acram a salué l’initiative de ses hôtes tout en rappelant les objectifs de l’Acram de faire en sorte que le café Acram prenne sa place sur le marché international, de renforcer la lutte phytosanitaire, de promouvoir le genre sous la responsabilité de l’honorable Patricia Ndam Ndjoya, d’inciter les jeunes à s’intéresser à la culture du robusta, de soutenir les planteurs, de respecter les normes de certification et de respecter les nouvelles méthodes de culture du café pour avoir un produit compétitif.

« Comme vous le savez, la culture du café constitue pour nos pays, un levier de lutte contre la pauvreté en milieu rural. A cet effet, toutes les initiatives visant à favoriser le développement de cette filière comme vous le faites si bien sont à encourager », a déclaré Léon Paul Ngoulakia.

Pour le Gabon, il a promis d’entreprendre ainsi des échanges et moments de partage des usages pour apprendre les habitudes culturales camerounaises afin de les appliquer dans son pays.

Concernant le périple à travers les plantations, on citera la pépinière robusta de Njimon, les plantations de koutaba et l’exploitation des moines de koutaba.

Au vu ce qui précède, on se rend finalement compte que d’un point de vue technique, le séjour camerounais de la délégation de la Caistab avait des objectifs et des enjeux importants.

Il s’agissait donc d’une visite officielle dans le cadre de la coopération sous-régionale en matière agricole, en l’occurrence, la culture du café.
Le Maire de Foumban, le préfet, le député et les représentants de l’Acram au Cameroun seront rencontrés dans le cadre de cette visite.

En outre, Léon Paul Ngpoulakia s’est rendu au Cameroun en tant que SG de l’Acram, poste occupé pour le compte du Gabon, pour lequel les échanges avec le voisin camerounais sont tous bénéfiques. Pour l’exemple, le Gabon pourrait abandonner son modèle de l’exploitation individuel pour l’exploitation en coopérative observée au Cameroun.
De même, lors des visites des plantations, la délégation gabonaise a constaté que les planteurs camerounais s’organisent d’eux-mêmes en plantant des pépinières qu’ils revendent aux autres.

Mais encore, selon une source proche de la Caistab, la visite de grandes exploitations a permis de suivre le déroulement du processus de séchage jusqu’à l’emballage des sacs de café.

Notons également l’intérêt de voir lors de ce séjour comment les femmes camerounaises de la filière café sont organisées, notamment depuis que l’assemblée générale tenue à Libreville en 2013 a copté Mme Ndam Ndjoya comme présidente du comité genre de l’Acram et pour que les femmes gabonaises s’en inspirent.

Bref, la Caistab n’étant pas une institution politique, ce voyage camerounais de son directoire ne peut s’inscrire que dans le cadre de la coopération économique et notamment agricole telle que préconisée dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba.

Faisaient partie de la délégation, les conseillers Jean Yves Obissa, Jean Jacques Anguilet, François Yanga, Cyril Obame, Jean Pierre Ignambi Magnima, des chargés d’études, Ismael Ndjewe et Sidoine Kouaki, ainsi que Parfait Biteghe, délégué provincial et Mlle Lys Nadine Obolo, chef de service, Thamar Mbenga, chef de bureau et Annie Prisca Manguiya, chargée de communication.

Signalons que le déplacement aller-retour par ‘’Afric Aviation’’ de cette délégation gabonaise de douze personnes aura couté 1.705.000 FCFA contrairement aux commentaires le plus fantaisistes entendus par ailleurs.

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