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UOB : inquiétudes au sujet de la santé de l’un des détenus
Publié le vendredi 25 juillet 2014   |  Gabon Review


Manifestation
© Autre presse par DR
Manifestation en France pour la libération des étudiants incarcérés


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Depuis 20 jours, deux étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) sont incarcérés à la prison centrale de Libreville. L’un d’eux, Firmin Ollo Obiang, est dit mal en point.

Interpellés au début du mois de juillet en raison des troubles qui ont secoué l’Université Omar Bongo (UOB) pendant plusieurs mois avant la lente reprise effectuée il y a peu, deux étudiants sont détenus à la prison centrale de Libreville où, dit-on, ils manqueraient de suivi sanitaire. Depuis plusieurs jours, des rumeurs récurrentes circulent au sujet de l’état de santé de l’un d’eux, jugé «préoccupant» par diverses sources.

En détention préventive depuis le 4 juillet dernier après sa mise aux arrêts par les agents de la gendarmerie nationale, Firmin Ollo Obiang serait mal en point. Du moins, selon certains de ses proches. Une information corroborée par des proches de son compagnon d’infortune, Célestin Mitong Mitong alias «Porno». A en croire ces confidences difficilement vérifiables, la situation de l’étudiant, considéré comme l’un des principaux auteurs des tensions enregistrées à l’UOB durant plusieurs mois, serait due aux supposées maltraitances qui lui affligeraient ses geôliers.

Si tout cela reste à prouver, la longue détention des deux étudiants suscite par ailleurs de nombreuses interrogations. L’on se demande notamment pourquoi la date de leur comparution devant la cour n’a jusque-là pas été arrêtée. Mieux, pour quel motif véritable sont-ils incarcérés ? Au moment où les discours des uns et les accusations des autres portent sur une supposée atteinte à la liberté de manifester, subtilement entretenu par les autorités de l’UOB, l’on rapporte que les deux contestataires interpelés devraient bénéficier du soutien de la célèbre avocate Paulette Oyane Ondo, connue pour son mot dur en vers les dirigeants. Affaire à suivre.

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