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Les bonnets d’âne de la République et de la gouvernance selon l’opposition
Publié le mardi 22 juillet 2014   |  Gabon Review


Jacques
© Autre presse par DR
Jacques Adiahénot, le député du 4e arrondissement de Libreville.


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Ils sont trois, deux hommes et une femme, à agacer les acteurs du nouveau Front de l’opposition pour l’alternance qui les tiennent pour des antirépublicains.

Régulièrement accusé de «dilettantisme», d’«amateurisme» voire d’«incompétence», le pouvoir d’Ali Bongo ne semble toujours pas trouver grâce aux yeux de l’opposition. C’est, du moins ce qui se dégage du propos, aux allures de sévère réquisitoire, prononcé lors de la signature de l’acte constitutif du Front de l’opposition pour l’alternance par Jacques Adiahénot, porte-parole de circonstance. Au hit-parade des personnalités décriées par l’opposition figurent le couple présidentiel et le directeur de cabinet du président de la République.

En effet, considérées, à tort ou à raison, comme les gestionnaires attitrés des finances publiques, directement placées sous la coupe de la présidence de la République à travers le Conseil supérieur des finances publiques (CSFP), le président de la République et son directeur de cabinet sont accusés de se livrer à une campagne de «pillage des finances publiques» ayant débouché sur «d’énormes tensions de trésorerie». Tout ceci sous le regard impuissant du Parlement et du gouvernement. Pis, mettant en cause, la loyauté de Maixent Accrombessi vis-à-vis du Gabon, l’opposition considère qu’il s’agit, de la part d’Ali Bongo, d’un signe de «mépris pour le peuple gabonais». Visiblement le Front de l’opposition pour l’alternance a encore du mal à comprendre qu’un « individu (…) dont le seul lien avec le Gabon est une naturalisation acquise récemment, (soit) propulsé à des fonctions de directeur de cabinet, pour lesquelles il ne donne aucune garantie de compétence et de fidélité à la République gabonaise, et se répand ici et là pour affirmer son pouvoir et même sa prééminence sur le gouvernement !»

Ironisant sur les manquements des différents gouvernements qui se sont succédés depuis le début du mandat d’Ali Bongo Ondimba, Jacques Adiahénot a laissé entendre que, «le pouvoir au Gabon a une vision fictive de la réalité et fait preuve d’amateurisme, de mystification. Il souffre d’une incapacité à apprécier les réelles priorités de l’économie, et il a une approche des questions d’investissement qui tient plus de la parade que de l’efficacité. Il se livre, avec les fonds publics, à des dépenses de prestige et inutiles, évaluées à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, pour satisfaire les caprices d’un homme et de son entourage immédiat (…). Autant d’éléments qui invitent aujourd’hui les investisseurs à la plus grande prudence».

Autre personne à susciter l’ire du Front de l’opposition pour l’alternance : Sylvia Bongo Ondimba. S’interrogeant sur le statut de première dame, le Front de l’opposition pour l’alternance l’accuse d’immixtion dans la vie publique. «Au nom de quoi, une dame qui ne bénéficie d’aucun mandat politique et qui n’a aucune existence institutionnelle, peut-elle, avec l’argent du contribuable, mener des actions inscrites dans les politiques publiques qui relèvent de la compétence du gouvernement» , a lancé Jacques Adiahénot, ajoutant : «La violation permanente des principes de la République et des règles de l’État de droit se manifeste, une fois de plus, aujourd’hui par l’irruption dans l’action publique, et avec les ressources de l’État, de Madame Sylvia Bongo Ondimba». «En tant que Gabonais, nous disons « non » à cet état de faits, à ces ignobles impostures ! Le Gabon est une République et doit le demeurer. Et nous invitons le peuple Gabonais à se mobiliser pour mettre un terme à ces situations inacceptables», a-t-il conclut.

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