Au cours d'un point de presse tenu vendredi 11 juillet 2014, le secrétaire général du Syndicat de l'éducation nationale (Sena) Fridolin Mve Messa, qui a condamné la fraude enregistrée au Brevet d'études du premier cycle (Bepc), a également demandé la radiation des responsables et membres de la direction générale des examens et concours (Dgec).
Le secrétaire général du Syndicat de l'éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa a exprimé sa colère après les fraudes enregistrées le 10 juillet 2014 à l'examen du Brevet d'études du premier cycle (Bepc), notamment lors de l'épreuve des Sciences et Vie de la terre (Svt).
Au cours d'un point de presse organisé vendredi 11 juillet dernier, Fridolin Mve Messa qui s'est insurgé contre la légèreté qui a prévalu durant l'organisation du Certificat d'études primaires et élémentaire (Cepe), a également condamné la fraude à l'examen du Bepc qui remet en cause la crédibilité de cet examen qui sanctionne la fin des études au collège.
« Au Bepc par exemple, les textes étaient truffés de fautes d'orthographe et comportaient également des consignes. Cela a été observé au niveau des épreuves de SVT et d'Espagnol. Aussi, le Sena s'insurge contre la légèreté avec laquelle les épreuves ont été confectionnées.
Par exemple, les épreuves proposées aux candidats au Certificat d'études primaires et élémentaires (Cepe) étaient mal confectionnées et comportaient des erreurs graves en mathématiques et en dessin. En outre, on a relevé à Libreville des fuites de grande envergure pour les épreuves écrites au Bepc 2014.
Pourtant, le bureau du Sena avait pris soin d'informer les autorités du ministère de l'Education nationale et celles de la Direction générale des examens et concours (Dgec) de la vente des épreuves dans la rue, ce, avant la découverte des fuites. Mais aucune disposition n'a été prise dans ce sens. Et comme pour officialiser la fraude, les copies d'examen miess à la disposition des élèves pendant le Cepe et le Bepc ne comportaient pas le cachet de la Dgec comme par le passé », a dénoncé le secrétaire général du Sena.
Des faits jugés graves et pour lesquels Fridolin Mve Messa refuse que les élèves soient considérés comme seuls responsables. A cet effet, il a demandé la radiation pure et simple des membres de la Direction générale des examens et concours.
« Le Sena prenant ses responsabilités, demande que soit relevés de leurs fonctions tous les responsables de la Dgec et les agents des différents services. Par ailleurs, nous exigeons la restructuration de cette importante direction et tous les services qui regroupent à ce jour des personnes de moralité douteuse, où l'excellence a fait place à la médiocrité, au copinage, au clientélisme et au monnayage des places dans les différents jurys d'examens. Toute chose que le Sena condamne et dénonce avec la dernière énergie. Aussi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous invitons le ministre de tutelle à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de sécuriser les épreuves du Bac et de faire appliquer l'arrêté N°0010004 portant harmonisation de l'épreuve écrite de langue vivante au baccalauréat général », a conclu Fridolin Mve Messa.
