Bruno Ben Moubamba prend doucement possession de l’UPG #aLibreville

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Bruno Ben Moubamba prend doucement possession de l’UPG

Publié le mardi 15 juillet 2014 | Gabon Actu

© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, co-fondateur de l’ex Union nationale (UN) et actuel membre du directoire de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition historique).

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Libreville, Nommé Secrétaire général au moment où l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) était entrain d’exploser, Bruno Ben Moubamba discrètement ou ouvertement soutenu par la famille biologique du président fondateur de ce parti, Pierre Mamboundou, est en train de s’imposer comme l’homme fort de ce navire voguant dans des eaux troubles.

L’épisode du congrès de la discorde terminée, Bruno Ben Moubamba sort le grand jeu. Il est devenu le pivot centre du siège d’Awendje où il s’attire la sympathie de certains jeunes du parti à la recherche d’un sang neuf pour stabiliser l’engin fou qu’est devenu l’UPG.

Mathieu Mboumba Nziengui, perçu comme le plus grand commun diviseur à cause de son manque de charisme et de ses choix politiques quelques hasardeux semble s’effacer volontairement au profit de son protégé.

Sa présence ne serait plus qu’anecdotique au siège du parti. Certains militants soutiennent que Mathieu Mboumba Nziengui est considérablement diminué par l’affrontement de juin dernier. Il serait lessivé par l’offensive des loyalistes qui ont voulu l’écarter du commandement par un congrès qu’il a finalement esquivé.

Le départ du siège des derniers loyalistes comme le secrétaire général sortant a ouvert un boulevard à Bruno Ben Moubamba considéré par les anciens comme un arriviste assoiffé de pouvoir.

C’est désormais lui qui montre la voie à suivre, oriente les discussions et décisions, donne les ordres et rédige les documents du parti. C’est sous sa houlette que le parti célèbre ce 14 juillet son 25ème anniversaire.

Il reste que l’hyper activité du jeune loup inquiète qu’elle ne rassure. Il ne fait pas preuve de tactique politique. Il tire à boulet rouge tant sur les autres opposants que sur les acteurs de la société civile sans oublier les hommes du pouvoir et même des médias. Sur quel pied dansera-t-il en 2016 ? Certainement croit-il arracher le pouvoir au PDG sans alliance politique.

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