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La révocation de Mouckagni Iwangou de la Magistrature est une sentence politique (Souverainistes)
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  Gabon Actu


Moukagni
© Autre presse par DR
Moukagni Iwangou, ancien président de la Fegafoot


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Libreville, La révocation de Jean de Dieu Mouckagni Iwangou de la Magistrature est une sentence politique, dénoncent les souverainistes dans un communiqué publié le 10 juillet dernier et dont Gabonactu.com s’est procuré une copie.

« Le Mouvement des Souverainistes note pour les regretter et condamner fermement l’esprit et la forme de la décision plus qu’exagérée de révocation de Jean de Dieu Mouckagni Iwangou du corps de la Magistrature qui, à bien y regarder, n’est ni plus ni moins qu’une sentence politique », cognent les Souverainistes, une tendance de l’opposition plutôt plus proche de Jean Ping que d’André Mba Obame.

« La sanction qui frappe Jean de Dieu Mouckagni n’est qu’une manière d’intimider par des menaces touchant leurs vies, leurs emplois ou leurs salaires, les Gabonais qui expriment leur engagement politique contre le pouvoir », vomissent les Souverainistes.

A contrario, poursuit le communiqué fidèle à la violence verbale qui caractérise ces opposants « presque tout est permis à ceux qui soutiennent le régime, y compris d’échapper à la justice quand ils sont coupables de crimes rituels. Nous pouvons parier que l’enquête ouverte à la suite de l’odieuse tentative d’assassinat du Professeur Albert Ondo Ossa, opposant notoire, restera sans suite ».

Le mouvement des Souverainistes « met au défi le Président du Conseil supérieur de la Magistrature et son Vice-président, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d’apporter la preuve que Madame Paulette Mengue m’Owone, magistrat, aujourd’hui ministre déléguée à la Marine Marchande, détient un document en bonne et due forme attestant une position de détachement qui lui aurait été accordé pour occuper une fonction gouvernementale éminemment politique ».

En tout état de cause, ajoute le texte, « le Mouvement des Souverainistes marque sa solidarité à Monsieur Jean de Dieu Mouckagni Iwangou dont il partage le combat pour la liberté, le respect du droit, le changement et l’alternance au Gabon ».

On rappelle que du 06 au 09 juin 2014, une partie des militants de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) ont tenu, à Libreville, le 1er Congrès ordinaire de leur parti. La rencontre a été boudée par une autre partie des militants et cadres du parti scindant l’UPG en deux morceaux.

L’un des morceaux est tenu par Jean de Dieu Mouckagni Iwangou, élu président du parti lors de ce 1er congrès. L’autre bout est entre les mains de Bruno Ben Moubamba, le troisième larron de cet imbroglio politico-politicien.

Le mal pour Jean de Dieu Mouckagni Iwangou c’est qu’il est magistrat. Ce statut ne lui permet pas d’occuper des hautes fonctions en dehors de la magistrature. Ce qui explique sa révocation de ce corps.

Malgré cette révocation, Mouckagni Iwangou ne veut pas abandonner ses fonctions acquises lors du congrès. Il a convoqué l’opposition, la presse et les militants du parti à la commémoration du 25ème anniversaire de cette formation politique le 14 juillet prochain à la chambre de commerce.

Pour sa part, Bruno Ben Moubamba invite les militants du parti à la même commémoration mais cette fois-ci au siège du parti à Awendje.

Une belle déchirure qui donne l’allure d’un bal des charognards s’engraissant sur le cadavre de Pierre Mamboundou.

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