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UDEG: de nouveau en croisade contre la piraterie
Publié le samedi 12 juillet 2014   |  Gabon Review


Eric
© Autre presse par DR
Eric Joël Bekale, président de l’Union des écrivains du Gabon (Udeg)


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Face à la recrudescence de la contrefaçon des œuvres littéraires gabonaises, l’Union des écrivains du Gabon (Udeg) a récemment échangé avec les auteurs et éditeurs sur les risques liés à ce phénomène, tout en interpelant une nouvelle fois les autorités sur ce sujet.

En discussion depuis des années sans qu’aucune réelle solution ne soit apportée, la piraterie et la contrefaçon des œuvres de l’esprit sont à nouveau en débat. L’Union des écrivains du Gabon (Udeg), consciente que seule une véritable mobilisation des hommes et femmes de culture du pays peut permettre d’atteindre cet objectif, multiplie des rencontres avec les principaux concernés par la question. Réunis à cet effet, le 10 juillet dernier, autour du président de cette organisation, écrivains et éditeurs ont échangé sur les moyens à mettre place pour une meilleure protection du livre gabonais.

S’ils ont reconnu leur impuissance face à ce phénomène qui, selon eux, «tue le livre gabonais» tout en maintenant les auteurs et les maisons d’édition dans la difficile situation qu’ils endurent depuis plusieurs décennies, les responsables de l’Udeg ont une nouvelle fois interpelé le gouvernement. «Nous sensibilisons les autorités publiques pour qu’elles aussi prennent à cœur le combat que nous sommes en train de mener», a déclaré Eric Joël Bekale,

De même, si le président de l’Udeg a tenu à rappeler à l’assistance l’existence d’un Bureau gabonais des droits d’auteur (Bugada), mis place en octobre 2013 par le décret n° 00246/PR/MENESTFPSCIS du 16 janvier 2013, c’est que pour lui, la structure a des responsabilités vis-à-vis du secteur. Ayant récemment discuté avec le directeur général du Bugada sur les questions liées à la lutte contre la copie et la contrefaçon des œuvres littéraires, et sur les poursuites pénales prévues par la loi, Eric Joël Bekale s’est dit confiant. «Avec les différents instruments mis en place, je pense qu’on pourra avancer dans ce combat et atténuer le phénomène», a-t-il confié, avant d’appeler écrivains et éditeurs à une plus grande implication dans ce combat.

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