Projet CFIT III : le Fond en dépôt chinois en soutien à la qualité de l’offre des formations dans l’enseignement supérieur

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Publié le mercredi 17 juillet 2024 | Agence Gabonaise de Presse

Les experts du Fond en dépôt chinois étaient en réunion de travail, le mardi 16 juillet écoulé, avec les responsables de l’Université Omar Bongo, dans le cadre de la seconde mission du projet Cefit III, planifié par l’unesco et qui vise au suivi de la mise en oeuvre dudit projet au sein de cet établissement supérieur.

Débuté officiellement en mai 2022, le projet fond en dépôt chinois, un enseignement technique supérieur en Afrique, une main d’œuvre technique et innovante dénommé Cefit III, a pour ambition de soutenir la qualité de l’offre de formation dans l’enseignement supérieur en Afrique, en particulier au Gabon, notamment à l’université Omar Bongo (UOB).

« A travers ce projet, nous voulons augmenter, améliorer et faciliter l’équation entre l’offre et l’emploi dans les 6 pays d’Afrique où il est implémenté et ils sont programmés de manière simultanée. Nous voulons augmenter l’employabilité des jeunes diplômés en se focalisant sur l’enseignement technique et professionnel », a expliqué Pr Yufeng Liu, Expert du projet Cefit III.

Au cours de cette rencontre planifiée par le bureau l’UNESCO Gabon, il était donc question d’identifier les défis, les avancées et l’organisation d’un plan de travail, dans le but de mieux entamer le dernier virage de mise en œuvre de ce projet.

« À ce jour, plusieurs programmes ont déjà été mis en œuvre. Il s’agit maintenant de finaliser ce que nous avons entamé pour que nos étudiants, une fois formés, puissent trouver un emploi ou s’auto-employer actuellement dans les offres de formations et la professionnalisation à outrance », a fait savoir Jean François Owaye, le vice-recteur administratif de l’Université Omar Bongo.

Selon l’état des lieux sur l’Enseignement, la Formation Technique et Professionnelle (EFTP) réalisée en 2021 par la Direction générale de la Formation professionnelle, avec le soutien de l’UNESCO, évalue la situation de l’emploi des jeunes au Gabon, avec un taux de chômage estimé à 33,6%. D’où l’importance de structurer les compétences professionnelles autour des métiers avenirs pour un développement économique certains.

La mission qui se tient à Libreville, depuis le 15 juillet dernier, s’achèvera ce mercredi 17 juillet, pour s’étendre par la suite à Franceville, du 17 au 19 juillet, pour le compte de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), annonce-t-on.

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