Bac 2024 – Bourses : La Turquie pour décongestionner les universités gabonaises

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Publié le lundi 24 juin 2024 | GabonActu

© Autre presse par DR
Entrée de l`Université Omar Bongo

Dans un communiqué officiel, la Direction générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) informe les bacheliers 2024, désireux de poursuivre leurs études supérieures en Turquie que l’université d’Etat d’Udulag de la république de Turquie a débuté, depuis le 10 juin dernier, les admissions des candidats internationaux. Les inscriptions qui s’achèvent déjà ce mardi 25 juin, le sont au titre de l’année académique 2024 -2025.

Dans ce communiqué qui n’indique pas le nombre de places disponibles, l’ANBG précise que les candidats intéressés doivent faire acte de candidature essentiellement en ligne sur l’adresse suivante : http://yosuludag.edu.fr et que les candidatures qui seront retenues seront examinées par la Commission technique des bourses, conformément à la réglementation en vigueur

Cette annonce, pour être une formidable opportunité pour les bacheliers 2024 en quête d’options sérieuses pour la poursuite de leurs études supérieures à l’extérieur, ne les met pas moins à l’étroit vu le laps de temps relativement court qui leur reste (moins de 24 heures) pour faire acte de candidature. Les résultats du baccalauréat n’ayant été publiés qu’assez tardivement, samedi nuit.
En réalité, c’est tout le problème des débouchées qui se pose, encore avec plus d’acuité cette année, pour des milliers de bacheliers qui sont orientés dans les universités et grandes écoles du Gabon arrivées à saturation, faute d’accéder à des bourses d’études dans les universités étrangères, devenues un véritable casse-tête au fil des ans.

Les universités gabonaises n’ont absolument pas suivi la courbe des effectifs exponentiels, au cours de ces trois dernières décennies, à cause du manque d’investissements nécessaires à leur développement et à leur modernisation. L’étroitesse des campus ne permet plus d’absorber le flot des générations successives de bacheliers, irrigués souvent vers les universités et grandes écoles d’ici et d’ailleurs, où les conditions d’études et la qualité des enseignements laissent parfois à désirer.

Ils ne seront encore pas moins de 20 000 candidats, à l’issue des épreuves du deuxième groupe du baccalauréat 2024, à postuler pour l’entrée dans les universités et grandes écoles locales, d’autant qu’à l’issue des épreuves du premier groupe, publiés samedi dernier, (bac général, technologique et professionnel confondus), ils sont 22 374 admis et admissibles, selon les chiffres publiés samedi même sur con compte Facebook par le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.

Dans quelles universités vont-ils apprendre ces étudiants et dans quelles conditions ? la question donne du tournis aussi bien aux nouveaux bacheliers qu’à leurs parents qui redoutent l’option Université Omar Bongo (UOB), réceptacle de tout ce beau monde et dont on demande chaque année de pousser les murs.

Elliott Ana Merveille ... suite de l'article sur Autre presse

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