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Justice: Brice Laccruche Alihanga et Tony Ondo Mba sévèrement condamnés repartent libérés après un procès marathon
Publié le samedi 25 mai 2024  |  aLibreville.com
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© Autre presse par DR
Justice: Brice Laccruche Alihanga et Tony Ondo Mba sévèrement condamnés repartent libérés après un procès marathon
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Laccruche Alihanga et Tony Ondo Mba ont été sévèrement condamnés par la justice gabonaise, à l'issue d'un procès les implicant dans les malversations financières sous l'ère de l'ex-chef d'Etat déchu Ali Bongo, a-t-on appris.

Les deux hommes ont été jugés pour des accusations de détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, recel et blanchiment de capitaux. Ces charges faisaient suite à un redressement fiscal de 181 milliards de FCFA infligé à la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et des redevances minières de la Société équatoriale des mines (SEM). Malgré l'absence de preuves formelles présentées par la partie accusatrice, les deux hommes ont été reconnus coupables.

Après plusieurs heures de délibération de la cour, Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo et figure emblématique des "BLA-boys", a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle, dont 3 ans, 10 mois et 7 jours fermes. En plus, il doit payer une amende de 100 millions de francs CFA et verser 5 milliards de FCFA à l'État gabonais en dommages et intérêts.

Emmanuel Tony Ondo Mba a, quant à lui, été condamné à 10 ans de réclusion criminelle, dont 4 ans, 5 mois et 10 jours fermes, avec la même amende de 100 millions de francs CFA. Son immeuble au Camp de Gaulle à Libreville a été confisqué, ainsi que plusieurs sommes d’argent sur ses comptes bancaires. Il doit également verser 1,8 milliard de francs CFA à l'État gabonais en dommages et intérêts.

Cependant les condamnés, qui étaient sous mandat de dépôt depuis leur interpellation, repartent libres, bénéficiant de larges circonstances atténuantes reconnues par la Cour.

Malgré la sévérité des peines, les circonstances atténuantes accordées ont permis aux deux accusés de bénéficier de certaines clémences. La session criminelle spécialisée, ouverte le 24 mai au Palais de justice de Libreville, va se poursuivre.

HB
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