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Retrait de la Cédéao : Bamako, Ouagadougou et Niamey invités à « reconsidérer » leur position
Publié le jeudi 2 mai 2024  |  Agence de Presse Africaine
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Le Conseil des Sages, créé par la Cédéao en 2005, est un instrument important pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Sous la présidence de Dr Goodluck Ebele JONATHAN, le Conseil des Sages de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est réuni en retraite pendant deux jours, du 29 au 30 avril 2024, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette réunion, centrée sur le thème « Bénéficier de l’existence du Conseil des Sages pour répondre aux défis actuels en matière de gouvernance, de paix et de sécurité dans la région de la CEDEAO », a été l’occasion pour les sages de la région de réaffirmer leur engagement envers l’unité, la paix et la sécurité régionales.

Dans son communiqué final reçu à AAPA, le Conseil des Sages, créé en 2005 pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique de l’Ouest, a exprimé son appel à des « approches plus coordonnées » au sein de la Cédéao, tant dans ses échanges avec les structures des États membres que dans l’élaboration de réponses régionales, en particulier en ce qui concerne l’action préventive et la médiation.

Dans cette optique, les membres du Conseil des Sages ont exprimé leurs « préoccupations face à la déclaration faite par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de leur intention de se retirer de la Communauté », invitant les « trois Etats membres à reconsidérer leur position dans l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale ».

Cette démarche rappelle celle du général Yakubu Gowon. En février, l’ancien président nigérian (1966 à 1975) a appelé les dirigeants ouest-africains, y compris les militaires au pouvoir à Ouagadougou, à Bamako et à Niamey à « mettre de côté leurs divergences et à se réunir pour la paix, la stabilité et la prospérité » dans la région.

L’un des pères fondateurs de la Cédéao a estimé que l’impact d’un retrait du Mali, du Burkina et du Niger de l’institution régionale aura « des implications considérables pour les citoyens ordinaires ». M. Gowon avait proposé ses services pour rapprocher les parties en conflit.

De son côté, le Conseil des sages a réaffirmé sa volonté de continuer « à soutenir les efforts de la Commission de la Cédéao pour trouver des solutions durables aux nombreux défis auxquels la Communauté est confrontée ».

En fin janvier 2024, le Burkina, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait, avec effet immédiat de la Cédéao accusée d’être instrumentalisée par des puissances étrangères.

Malgré les tentatives d’ouverture de l’Organisation, les Etats de l’Alliance du Sahel ont insisté sur le « caractère irréversible » de leur décision de se retirer de l’institution communautaire.

AC/APA
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