Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Les commerçants de Libreville implorent la magnanimité d’Oligui Nguema pour retirer l’arrêté municipal qui plombe leurs activités
Publié le lundi 22 avril 2024  |  gabonactu.com
Quelques
© Autre presse par DR
Quelques membres de l’UNASTRAC durant leur déclaration le 20 avril à Libreville
Comment


Au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi 20 avril 2024, l’Union nationale des travailleurs et des organisations du secteur du commerce (UNASTRAC), a, sollicité la magnanimité du Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema à demander le retrait de l’arrêté controversé N°000310/2004/PE/CL qui asphyxie fortement les activités des opérateurs économiques et qui accentue la vie chère au Gabon.

« Nous sollicitons très respectueusement avec déférence monsieur le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema de prendre ce problème à bras le corps, afin de nous aider en demandant au délégué spécial de la commune de Libreville, de retirer cet arrêté vieux aujourd’hui de 20 ans et toujours utilisé par les agents de l’inspection générale municipale (IGM) », a plaidé Marie Itsiembou Nemeh, porte-parole

Bien avant de solliciter le numéro un gabonais, l’UNASTRAC a attaqué auprès de la cour constitutionnelle de la Transition cet arrêté controversé N°000310/2004/PE/CL portant règlement sanitaire d’hygiène et de salubrité publique pour la commune de Libreville.

Bien que déclarée irrecevable parce qu’introduite hors délai de la date de publication dudit arrêté par l’ancien Maire de la Libreville, André Dieudonné Berre, la cour constitutionnelle dans sa décision du 09 avril dernier, a, renvoyé le requérant à fournir plus d’arguments solides pour examen du dossier au fond.

« Le juge constitutionnel ne refuse pas les arguments et preuves versés au dossier mais s’est appuyé sur le délai tardif du dépôt de requête », a précisé Kieregouo Djos, président de l’ UNASTRAC.

Les missions dudit arrêté se chevauchent à celles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraude (DGCCRF), de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) et de l’Institut de l’hygiène publique et d’Assainissement (IHPA).

Cet arrêté de la Mairie de Libreville rapporte plusieurs milliards de FCFA dont la destination ne serait pas le trésor public.

Camille Boussoughou
Commentaires


Comment